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Volontaire aux JO de Paris 2024, le Tulliste Pierre Di Stefano raconte son expérience

Les travées du stade de Décines se sont vidées et les lumières éteintes, mais Pierre Di Stefano vibre toujours aux souvenirs de l’expérience unique qu’il a vécue pendant trois semaines.

À 19 ans, le Tulliste a fait partie des 45.000 volontaires des Jeux Olympiques de Paris 2024. À Lyon, il a endossé le maillot de ramasseur de ballons lors de dix rencontres de football.

Un rêve devenu réalité pour ce passionné des JO depuis tout gamin. « En 2012, je me levais tôt pour regarder les épreuves à Londres et je me faisais fâcher par mes parents », sourit-il.

Alors ni une, ni deux. Dès l’ouverture des inscriptions pour se porter volontaire aux JO de Paris 2024, Pierre Di Stefano a posé sa candidature. « J’ai validé toutes les villes de France, sauf Tahiti », précise-t-il. Finalement, ce sera Lyon et les épreuves de football pour ce pratiquant au nom prédestiné, même si pour ce grand supporter des Verts, Saint-Étienne aurait bien évidemment été le Graal.

Pas de regrets. « Cela a été une formidable expérience. L’ambiance était extraordinaire, notamment La Marseillaise lors de la demi-finale entre la France et l’Égypte. Il y avait un esprit olympique fédérateur ».

Pour ce fan de football, côtoyer au plus près les joueurs et les joueuses de l’équipe de France ou quelques champions du monde argentins, valait tout l’or du monde. « Même si ce n’était pas tout à fait autorisé, j’ai pu faire des photos avec Wendy Renard, Hervé Renard, Sabrina Karchaoui et Marie-Antoinette Katoto. Malheureusement, je n’ai pas pu le faire avec Thierry Henry », avoue-t-il.

Un équipement en souvenir

Trois semaines de bonheur qui ont débuté bien avant la cérémonie d’ouverture des olympiades. « J’ai eu une formation en ligne, puis je suis arrivé à Lyon une semaine avant le coup d’envoi des épreuves pour suivre une nouvelle formation, effectuer un match-test, récupérer mon équipement et valider mon accréditation », détaille-t-il.

Le Tulliste n’a pas seulement arpenté les bords du terrain de Décines. « Nous avons aussi aidé à nettoyer les vestiaires et les tribunes », glisse-t-il.

Aux JO de Paris, le bénévolat a pris tout son sens. À part des tickets de métro et un repas après chaque match, tous les frais afférents aux trois semaines comme volontaire de Pierre Di Stefano ont été à sa charge. Sauf le logement, puisqu’il a eu la chance d’être hébergé pendant trois semaines chez un ami. « Cela n’aurait pas pu être le cas à Saint-Étienne », sourit-il.

Les 17 ramasseurs de ballons de l'épreuve de football à Lyon. Pierre Di Stefano est revenu en Corrèze de beaux souvenirs plein la tête et avec son équipement de volontaire (tee-shirt, pantalon-short, chaussettes, bob, banane, gourde et montre) qu’il a pu garder. « Nous avons aussi eu en cadeau une serviette, un savon, un sac et un pin’s », précise-t-il.

Ce séjour à Lyon lui a aussi donné envie de reprendre le football, qu’il avait mis de côté cette année en raison de ses études. Et Pierre Di Stefano est déjà prêt à repartir pour une nouvelle aventure olympique. « Si les Alpes françaises sont confirmées en 2030, je m’inscrirai ».

Frédéric Rabiller

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