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Chez les Cursoux-Assenault, présents ce week-end au Mont-Dore, la passion de la course de côte se partage en famille

Chez les Cursoux-Assenault, la course de côte est une histoire de famille. Celle-ci compte trois représentants, ce week-end, au départ de la 64e édition de la course de côte du Mont-Dore : Gilles Cursoux, sa fille Delphine et son gendre Frédéric Assenault.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, cette famille ligérienne est loin d’être au complet en terres auvergnates. Elle qui totalise huit pilotes, âgés de 11 à 69 ans. Mais elle peut tout de même compter sur le soutien et l’aide de Josiane, la femme de Gilles en charge de l’intendance, Michel et Brigitte, des amis de la famille, ou encore de Perrine, la fille de Frédéric et Delphine qui s’est déjà mise au… karting. La relève est assurée.

Le couple est licencié dans un club auvergnat

"On partage des choses géniales, on a la même passion, on discute de nos chronos, on fait la mécanique ensemble. C’est sympa. Les courses de côte, c’est le moment de la semaine où on se relâche", explique Frédéric Assenault, qui court depuis 33 ans.

"J’ai attaqué à 18 ans. Je n’étais pas allé voir de course de côte avant. Mes parents ne m’avaient jamais amené. Mon oncle courait en course de côte. Je récupérais ses magazines Échappement, je regardais ses résultats, les voitures. Je me suis dit que je ferai de la course de côte dès que j’aurai 18 ans. Depuis, je n’ai jamais arrêté", sourit celui qui rêve d’ajouter l’épreuve du Mont-Dore à son palmarès pour la troisième fois (dans trois catégories différentes) en l’espace d’une vingtaine de participations.

"C’est une course mythique. Pour moi, la réussite d’un pilote est de gagner Le Mont-Dore dans sa catégorie", assure l’homme licencié à l’ASA Velay Auvergne. Tout comme sa compagne Delphine (42 ans), qui a, elle, marché sur les traces de son père pour arriver au départ des courses de côte.

Frédéric et Delphine se sont rencontrés sur… une course de côte

"Il a débuté un peu sur le tard (en 1999, Gilles avait 44 ans). Je l’ai suivi. J’ai trouvé ça sympa. Un jour, il m’a prêté sa voiture et ça m’a plu", se souvient celle qui a rencontré son compagnon sur… une course de côte. "Bah oui, forcément (rires)", lâche Delphine. "On ne faisait pas du tricot", rétorque avec humour Frédéric.

Cette saison, le couple collectionne les succès. En plus de nombreuses courses régionales, Frédéric a remporté, il y a deux semaines, la précédente manche du championnat de France de la montagne dans sa catégorie. Tandis que Delphine a gagné tous les classements féminins des épreuves régionales qu'elle a disputées.

"Elle est passionnée, c’est bien, se réjouit Gilles (69 ans), qui ne cache pas avoir une petite inquiétude lorsqu’il voit sa fille s’élancer à fond les ballons avec sa Dallara F397. J’ai un peu peur parce que ce sont des F3, des voitures plus compliquées, confie le pilote d’une Martini MK30, vainqueur en 2019 au Mont-Dore. En plus, on n’a pas le budget pour acheter des pneus comme tout le monde. On ne va pas se plaindre parce qu’on a des autos sympas". Mais aussi et surtout une famille qui partage la même passion. Et ça, ça n’a pas de prix.

Texte : Nicolas Calvet Photos : Noa Thevenin

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