Comment cet apiculteur de haute Corrèze agit pour l'environnement ?

L’apiculteur haut corrézien Laurent Caffin a remporté le mois dernier le prix de la transition écologique inclusive lors du concours Créadie Nouvelle-Aquitaine 2024. Le concours, organisé par l’association Adie, récompense chaque année les entrepreneurs locaux. 

Le Peyrelevadois n’est pas tombé dans la marmite de l’apiculture lorsqu’il était petit. Bien au contraire. Dans le petit hameau de Vinzan, Laurent Caffin se souvient du moment où tout a commencé. « Quand je suis arrivé ici en 2018, un voisin m’a donné du miel qu’il récoltait lui-même, entame-t-il. Je trouvais sympa l’idée d’avoir ma propre ruche. Alors j’en ai pris une, puis deux, puis trois... »

Ayant bénéficié de cours particuliers d’un voisin ex-apiculteur, il se lance officiellement fin 2022. Voilà la Miellerie de Peyrelevade créée.  Aujourd’hui, l’ex-informaticien produit du miel de montagne ou de fleurs, du nougat... et surtout des bonbons. « C’est mon produit phare », glisse-t-il. 

Des boîtes 100 % recyclables

Dans la cuisine du Corrézien, les petites boîtes noires arborant le logo de la miellerie sont partout. La particularité de ces boîtes ? Elles sont 100 % recyclables. Les sachets sont aussi en cellulose, matière plus écologique. Et ça, Laurent Caffin y tient par-dessus tout. « J’ai été vite sensibilisé aux problématiques liées à l’environnement, se souvient le Peyrelevadois. On a commencé à nous avertir dans les années 1980. À l’époque, j’essayais déjà de faire quelques gestes pour la planète. »

Pour inciter les consommateurs à agir en faveur de l’écologie, l’apiculteur a trouvé la méthode. Ceux qui achètent les produits du Corrézien peuvent ramener les boîtes ou les pots pour une réduction de 50 centimes sur le prochain achat. 

Agir encore plus pour la planète

Pour l’ensemble de son action, Laurent Caffin a été récompensé d’un prix. Mais selon le lauréat, ça n’est que symbolique. « J’agis à mon échelle, glisse-t-il modestement. En attendant, il faut qu’on agisse encore plus au niveau mondial. » 

Samuel Purdy