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Autorisation de l’avortement en cas de viol et d’inceste : Des journalistes sensibilisés

Pour mieux outiller les journalistes sur l’autorisation de l’avortement en cas de viol et d’inceste, l’association des journalistes en santé, en collaboration avec Taskforce, a tenu un atelier sur l’avortement médicalisé, nous apprend L’As.
D’après la présidente, Madjiguène Sarr Bakhoum, cet atelier aidera les journalistes à avoir une meilleure compréhension de la problématique de l’avortement ainsi que du protocole de Maputo qui met à la charge des États parties l’obligation de donner accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles.

Mais c’est pour celles tombées enceintes suite à un acte inceste, un viol ou toute autre forme d’agression sexuelle ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger, ou encore lorsqu’il y a risque sur la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus.

Selon le journal, le rapport sur la situation des droits des femmes dans les lieux de détention au Sénégal en 2015 révèle que 16% d’entre elles sont incarcérées pour infanticide et 3% pour le délit d’avortement. Le crime d’infanticide est souvent la conséquence de situations discriminatoires ou de violences préexistantes, notamment de grossesses issues d’actes de violences sexuelles (viol, inceste pédophilie).

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