Beyoncé menace Trump de mise en demeure pour avoir utilisé son titre “Freedom” sans son accord
Il y a de cela près d’un mois, Kamala Harris – désormais épaulée de son colistier Tim Walz, tout juste investi par le Parti démocrate – lançait sa campagne sous les meilleurs auspices, après le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche. Et ce, par le biais d’un clip publié sur les réseaux sociaux, dans lequel résonnait Freedom – titre de Beyoncé et Kendrick Lamar.
Un choix musical pour lequel “Queen B” avait donné son aval (offrant un soutien implicite à la candidate démocrate par la même occasion).
Qu’à cela ne tienne, Donald Trump et ses équipes ont décidé de faire pareil. Dans une vidéo partagée cette semaine sur X par le porte-parole de la campagne du candidat républicain, Steven Cheung, on pouvait voir l’ancien président descendre d’un avion, au beau milieu du Michigan… sur le même morceau de Beyoncé.
Sans même que les principaux intéressés se soient préoccupés d’obtenir l’autorisation de la musicienne. Si la vidéo en question a finalement été supprimée, la maison de disques de l’artiste a dû se résoudre à menacer Donald Trump de mise en demeure, ce mercredi 21 août, comme l’avance Rolling Stone.
La suite d’une longue liste
Le candidat républicain n’en est pas à son coup d’essai, lui qui semble avoir pour habitude d’utiliser des chansons sans s’encombrer de récolter l’accord de leurs auteur·rices en amont. Il s’était ainsi déjà attiré les foudres de Woodkid le mois dernier, empruntant son titre Run Boy Run – pourtant qualifié par son auteur d’“hymne LGBT+”...
Plus tôt, en 2020, Neil Young s’était lui aussi insurgé contre Donald Trump pour s’être emparé de ses morceaux Rockin’ In The Free World et Devil’s Sidewalk, diffusé à plusieurs rassemblements du camp républicain. Le musicien torontois s’était ainsi estimé victime d’une violation de droits d’auteur. Et la même année, les Rolling Stones avaient menacé le politicien d’engager des poursuites judiciaires contre lui s’il continuait à utiliser You Can’t Always Get What You Want pour sa campagne.
En 2018, c’est Pharrell Williams qui tapait du poing sur la table : le camp Trump avait mis le grappin sur Happy, titre qui figurait alors sur la playlist de ses meetings. Le musicien avait également menacé ce dernier de s’en remettre à la justice si son morceau était encore diffusé lors de ces rassemblements.