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Laurent Wauquiez déclare la guerre à LFI, au pied du mont Mézenc

S’il est un message que Laurent Wauquiez a souhaité faire passer dimanche, au pied du Mezenc, c’est qu’il compte bien faire entendre sa voix depuis que la dissolution a remis, contre toute attente, la Droite républicaine au centre du jeu politique.

Dans le viseur de Laurent Wauquiez, la France insoumise qu’il qualifie de « plus grand danger politique pour notre pays?! ». Pour lui, « les députés de la France insoumise tiennent ouvertement des propos antisémites. Une synagogue a été attaquée hier encore dans notre pays, et la responsabilité de Jean-Luc Mélenchon est immense dans la banalisation de l’antisémitisme?! ».

La France insoumise est en rupture avec les valeurs de la République et il nous appartient de la combattre?!

Face à une extrême gauche « qui tente d’imposer son diktat avec comme Première ministre une candidate (Lucie Castets, ndlr) qui a comme seul titre de gloire d’avoir ruiné la ville de Paris », Laurent Wauquiez tonne : « nous ferons barrage à la France insoumise. Les Français n’ont pas voté pour installer Mélenchon à la tête du pays?! ». 

Dans le viseur également, Marine Le Pen et « ses jeux de dupe ». La représentante du Rassemblement national qui doit être reçue demain, lundi, à l’Élysée, dans le cadre des tractations pour Matignon fait preuve, selon Laurent Wauquiez, « de la même irresponsabilité et démagogie que l’extrême gauche ».

Le travail, encore et toujours

Sans surprise, Laurent Wauquiez revendique haut et fort les valeurs de « travail, de mérite et d’effort ». Le chef de file des députés de la Droite républicaine a détaillé les « mesures de bon sens » de son « Pacte législatif » en insistant sur « la plus grande injustice en France que sont les travailleurs pauvres. Le travail doit redevenir la promesse de pouvoir vivre décemment de tous ses efforts ».

Voilà donc une déclaration de guerre à la France insoumise en guise de rentrée politique pour un Laurent Wauquiez qui souhaitait afficher l’unité de ses troupes sur ses terres : si François-Xavier Bellamy manquait à l’appel dimanche, il a pu compter sur Bruno Retailleau, Michèle Tabarot, Annie Genevard ou encore Florence Portelli. Pas loin d’une cinquantaine de parlementaires s’étaient glissés parmi les quelque 500 militants.

 

Nathalie Courtial

               « Fier » de son action à la Région Bien sûr, l’ancien président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, poste dont il a démissionné il y a quelques jours, ne pouvait pas ne pas évoquer son action, dressant un bilan dont il se dit « fier ». « Cela montre le chemin de ce que pourrait être une France de régions heureuse, une France où tout ne se décide pas d’en haut, depuis Paris. Je ne crois pas à la politique faite par des élus déconnectés, qui n’ont jamais exercé la moindre responsabilité locale, et qui croient que la politique se fait uniquement sur TikTok à coups de punchline… ».

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