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Retour en images sur la Saint-Julien 2024, qui a su faire danser Brioude...

L’édition 2024 de la Saint-Julien, fête patronale de la ville de Brioude, s’est offert quelques frayeurs. Si le samedi 24 août a souffert d’un manque d’affluence en début d’après-midi et d’une pluie douchant la fête foraine dans la soirée, le public a su se mobiliser en masse pour quelques rendez-vous, aidés ce dimanche par une météo paradisiaque…

Et une fois de plus, samedi matin, Brivabadaboum a montré qu’il suffisait de peu pour obtenir le succès. En marge du marché hebdomadaire, la demi-douzaine de structures gonflables (dont un grand toboggan et un camion de pompier type forteresse) installées sur l’esplanade de Verdun ont attiré la foule. Le long du cheminement prévu pour qu’ils évoluent pieds nus, les plus petits couraient de structure en structure, sous les regards de parents attentifs. Et face à l’affluence, des queues se créaient çà et là. Au bout de l’esplanade, il fallait également attendre pour la balade en poney allant jusqu’aux abords de la basilique. À compter de 10 heures, la file d’attente était constante devant cette animation proposée par le centre équestre de Bonnefont.

Une triste pluie…

Avec l’affluence du marché, et la traditionnelle manifestation de 11 heures en soutien à la Palestine, Brivabadaboum ajoutait un peu de jeunesse à une place Lafayette devenue noire de monde en fin de matinée.

Un succès qui tranchait nettement avec le début d’après-midi. Au croisement des boulevards Vercingétorix et Devins, les stands installés par la troupe Ô Kazoo, paraissaient un peu trop espacés… Alors que le soleil tapait et que les boulevards étaient coupés à la circulation, les attractions foraines d’antan faisaient leur office sans toutefois attirer les foules des traditionnels spectacles du samedi. Trois stands, imaginés à partir des pièces présentes au musée des arts forains de Paris, et tenus par des animateurs en costumes d’époque, permettaient cependant à de nombreuses familles de plonger dans les fêtes foraines de la fin du XIXe siècle. Au choix, il était possible de tirer sur ballons ou cibles à la carabine à plomb, de dégommer des portraits ou des ballons à l’aide d’une balle ou de se lancer dans une course d’animaux à l’aide d’un jeu mêlant balle et cloche.

Ce marché de Haute-Loire déborde de clients et de commerçants

En parallèle, la fête foraine déployait ses attractions sur les places du Postel et Champanne, et voyait le public débarquer à mesure que la température diminuait. Avant de subir, en soirée, une jolie douche de pluie. Le bal, lui, a évité les gouttes grâce à son rapatriement à la salle polyvalente.

… avant un dimanche de rêve

Après ce samedi en demi-teinte, les conditions météo se sont avérées parfaites, dimanche, pour clore ce week-end de fête. Sur le boulevard Vercingétorix et place Lafayette, des centaines de personnes avaient fait le déplacement, dès 15 h 30, pour le premier rendez-vous de la traditionnelle parade. Avec une température ambiante adoucie par les pluies de la veille et sous un soleil bienveillant, les différentes troupes ont défilé entre la place de Paris et la place Lafayette, entraînant, pour certaines d’entre elles, le public dans la danse. Chauffée par M. Loyal (l’animateur Franck Marret), la foule a pleinement profité des ambiances « Paname french cancan » et « mascarade » des Ambianceurs de Nice, ainsi que des danses, acrobaties et rythmes brésiliens distillés par les membres de la troupe Meu Brasil. Le reste d’après-midi a été consacré à la fête foraine, noire de monde.

Et le final s'est avéré aussi grandiose que ce que la réussite de l'après-midi pouvait laisser imaginer. Avant le feu d'artifice tiré depuis le parking des remparts, la foule des grands jours s'était donnée rendez-vous sur les boulevards et place Lafayette pour la parade nocturne et ses versions illuminées de certains tableaux. Et qui s'est achevée sur un passage remarqué des Classards  brivadois, association recréée quelques semaines auparavant...

Tennis de tableLe traditionnel tournoi de tennis de table de la Saint-Julien, qui se disputait samedi après-midi au gymnase municipal, a attiré une quarantaine de participants. " La date a été un peu avancée par rapport aux années précédentes. Ce qui a entraîné une perte de participants. L’an passé, on avait eu une douzaine de joueurs du club de Vergongheon. Là, ils n’étaient que deux, car les autres avaient un tournoi le lendemain, remarquait Serge Planche, secrétaire du club brivadois. Mais en revanche, cette année, nous avons plus de gens venant de lieux différents : du Cantal, du Puy-de-Dôme, mais aussi des vacanciers… Dont certains très bons joueurs. " Et le secrétaire de rappeler que ce tournoi n’avait pas de réel enjeu : " C’est un tournoi de rentrée. Cela permet aux pongistes de reprendre. Le championnat attaque, lui, le 21 septembre. "

Pierre Hébrard

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