Syndicalistes licenciés à la CBAO : La Cour suprême tranche en faveur de la banque
Le 14 mars dernier, le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, avait ordonné la réintégration des trois syndicalistes de la CBAO dont le licenciement a été approuvé par l’Inspection du travail. La banque, qui avait contesté cette décision de la tutelle en saisissant la Cour suprême, a obtenu gain de cause.
La Haute juridiction a ordonné la suspension de l’injonction ministérielle. Elle pointe, selon Wal fadjri, repris par Seneweb, un «conflit d’intérêt plus que patent» et une «erreur manifeste d’appréciation».
Le journal précise que la Cour suprême rappelle que Yankhoba Diémé «a, comme syndicaliste, pris fait et cause pour les travailleurs de la banque [concernés] qui étaient en conflit avec la direction et le top management de leur établissement, accompagné et défendu les délégués du personnel à l’Inspection du travail lors de l’enquête contradictoire le 4 mars 2024».
La même source complète que la Haute juridiction considère en outre que «les propos injurieux et diffamatoires, qui leur sont reprochés portent atteinte à l’honneur et à la considération d’autrui et ne rentrent aucunement dans le cadre de l’exercice du droit à l’expression et, encore moins, dans le cadre de l’exercice du mandat de délégué du personnel». Sur ce point, le ministre avait explicitement défendu le contraire en demandant la réintégration des délégués du personnel licenciés.
La Haute juridiction a ordonné la suspension de l’injonction ministérielle. Elle pointe, selon Wal fadjri, repris par Seneweb, un «conflit d’intérêt plus que patent» et une «erreur manifeste d’appréciation».
Le journal précise que la Cour suprême rappelle que Yankhoba Diémé «a, comme syndicaliste, pris fait et cause pour les travailleurs de la banque [concernés] qui étaient en conflit avec la direction et le top management de leur établissement, accompagné et défendu les délégués du personnel à l’Inspection du travail lors de l’enquête contradictoire le 4 mars 2024».
La même source complète que la Haute juridiction considère en outre que «les propos injurieux et diffamatoires, qui leur sont reprochés portent atteinte à l’honneur et à la considération d’autrui et ne rentrent aucunement dans le cadre de l’exercice du droit à l’expression et, encore moins, dans le cadre de l’exercice du mandat de délégué du personnel». Sur ce point, le ministre avait explicitement défendu le contraire en demandant la réintégration des délégués du personnel licenciés.