A quelques jours du début de la Louis Vuitton Cup, Voile Magazine vous propose de découvrir cet interview de Quentin Delapierre réalisé fin juillet à Barcelone lors de notre rencontre avec les bleus de l'Orient Express Racing Team. Répartition des rôles, exigences technologiques, niveau de préparation de l'AC75 tricolore mais aussi les limites d'une équipe engagée dans une véritable course contre la montre, le skipper du défi français nous dit tout, enfin presque tout !
Verdict sur la Louis Vuitton Cup
Les régates préliminaires qui se sont soldées par une seule petite victoire (face à American Magic) pour trois défaites dont une consécutive à un problème de foil n'ont pas, semble-t-il, entamé outre mesure la confiance du défi tricolore alors que se profilent dès le 29 août les choses sérieuses avec le début des éliminatoires de la 37e America's Cup (la Louis Vuitton Cup).
Fin juillet, en immersion sur la base des Français à Barcelone, nous avions pu mesurer le chemin parcouru par l'Orient Express Team, petit poucet et dernier venu sur cette compétition au budget pharaonique et à l'exigence technologique incroyable mais également les limites d'un tel projet malgré l'acquisition du "design package" néo-zélandais. Précisons le, un achat qui a permis d’économiser des centaines d’heures de travail, de développement sur les systèmes internes et de valider des choix architecturaux imaginés par des Kiwis vainqueurs de la 36e édition...
A la barre d'un AC75 performant et encadré par une équipe technique (la Shore Team dans le jargon) ultra qualifiée comprenant entre autres Franck Cammas, le monsieur performance du défi, l'équipage français, habitué aux joutes de haut niveau sur le SailGP, a les armes pour rivaliser avec les meilleurs de la voile mondiale. Reste à savoir si le développement technologique, le nerfs de la guerre sur une America's Cup, ne sera pas un frein aux ambitions affichées par l'Orient Express Racing Team. Début de réponse dans deux jours !
