« Ces stratégies financières qui s’offrent aux groupes de presse sénégalais pour sortir de cette crise », Par Meissa Lô, expert financier
Syndication de contenu, fusion-acquisition, ou la finance alternative comme le crowdfunding, l’affacturage, investissement en capital, les minibonds etc. Autant de stratégies qui s’offrent aux groupes de presse sénégalais pour sortir de cette crise, opine l’expert Meissa Lo dans cette tribune.
La crise que traverse le 4e pouvoir, la presse sénégalaise, pourrait être un des signes avant-coureur d’une éventuelle profonde crise économique. Nul n’est sensé ignorer le poids et l’influence de ces acteurs sur la perception qu’ont les acteurs économiques de l’image d’un pays.
Les dirigeants actuels doivent prendre ce sujet très au sérieux et aider ces groupes de presse à sortir immédiatement de cette crise. En se référant à la finance comportementale, les investisseurs ne sont pas toujours rationnels, ils ne se maîtrisent pas toujours car obéissant à quelques préjugés. On parle ici de biais cognitifs qui dictent les choix des investisseurs.
Il s’agit alors de certains préjugés psychologiques qui affecteront les comportements financiers des investisseurs locaux et étrangers, si et seulement si cette crise économique que traversent les médias persiste. Pour une sortie rapide de crise, des stratégies financières s’imposent telles que : la fusion entre les groupes de presse ou l’acquisition de certains organes de presses par d’autres groupes, l’ouverture de capital à d’autres investisseurs.
Cette synergie des forces et l’injection de capitaux, peuvent être essentielles pour la réduction des charges financières, la restructuration de la dette ou encore la stabilisation des opérations.
En somme, depuis la crise économique et financière de 2008, la finance alternative comme processus et instruments financiers s’est rajouté aux techniques et moyens de financement. Comme type de finance alternative, on peut citer le crowdfunding ou financement participatif, l’affacturage, le capital investment, les minibonds etc.
A titre illustratif, l’opération des « Diaspora bonds » a été un franc succès, et avait permis à la banque BHS de lever près de 15 milliards de FCFA auprès des sénégalais de l’extérieur. Une stratégie de minibonds initiée par les grands groupes comme GFM ou E-médias pourrait également avoir un succès si la diaspora sénégalaise y est associée.
Dans le contexte économique actuel, la stratégie de syndication de contenu aussi peut être une autre alternative pour les groupes de presse afin de réunir les ressources financières, l’expertise, et le soutien nécessaires pour sortir de ces difficultés traversées, se redresser et prospérer à nouveau.
Il s’agira d’offrir un produit riche, fiable et sûre aux populations qui sont à la recherche d’informations crédibles et utiles. Par exemple, personne ne douterait d’une information ou contenu émanant de la fusion du groupe Futur médias et de E-médias, connaissant la qualité et le professionnalisme des journalistes qui y travaillent.
La stratégie de syndication de contenu consiste à partager ou à distribuer des articles, des reportages, ou d’autres formes de contenu rédactionnel à travers plusieurs plateformes ou médias. Cela permet d’atteindre une audience plus large et d’optimiser la visibilité du contenu. Il est important de sélectionner les contenus qui ont une forte valeur ajoutée, qui sont pertinents pour une large audience, et qui peuvent être attractifs pour d’autres publications. Par exemple, des enquêtes approfondies, des reportages exclusifs ou des analyses d’experts sont souvent privilégiés. Des genres de contenus qui intéressent de plus en plus les sénégalais.
La syndication de contenu, dans le contexte actuel, se réfère à la coopération de plusieurs médias qui actuellement sont en difficulté et traversent une crise économique. Elle permet de rassembler les moyens et outils utilisés par chaque organe de presse, réduisant ainsi le risque pour chaque participant.
En somme, sur le plan de l’expertise, les partenaires de la syndication de contenu apportent une variété d’expertises et d’expériences qui peuvent aider à redresser le produit rendu et vulgarisé.
Meissa M. Lo,
Expert financier,
Consultant en finance de marché,
Fondateur du think tank Millenium African Institut, Nations & Démocratie
Les dirigeants actuels doivent prendre ce sujet très au sérieux et aider ces groupes de presse à sortir immédiatement de cette crise. En se référant à la finance comportementale, les investisseurs ne sont pas toujours rationnels, ils ne se maîtrisent pas toujours car obéissant à quelques préjugés. On parle ici de biais cognitifs qui dictent les choix des investisseurs.
Il s’agit alors de certains préjugés psychologiques qui affecteront les comportements financiers des investisseurs locaux et étrangers, si et seulement si cette crise économique que traversent les médias persiste. Pour une sortie rapide de crise, des stratégies financières s’imposent telles que : la fusion entre les groupes de presse ou l’acquisition de certains organes de presses par d’autres groupes, l’ouverture de capital à d’autres investisseurs.
Cette synergie des forces et l’injection de capitaux, peuvent être essentielles pour la réduction des charges financières, la restructuration de la dette ou encore la stabilisation des opérations.
En somme, depuis la crise économique et financière de 2008, la finance alternative comme processus et instruments financiers s’est rajouté aux techniques et moyens de financement. Comme type de finance alternative, on peut citer le crowdfunding ou financement participatif, l’affacturage, le capital investment, les minibonds etc.
A titre illustratif, l’opération des « Diaspora bonds » a été un franc succès, et avait permis à la banque BHS de lever près de 15 milliards de FCFA auprès des sénégalais de l’extérieur. Une stratégie de minibonds initiée par les grands groupes comme GFM ou E-médias pourrait également avoir un succès si la diaspora sénégalaise y est associée.
Dans le contexte économique actuel, la stratégie de syndication de contenu aussi peut être une autre alternative pour les groupes de presse afin de réunir les ressources financières, l’expertise, et le soutien nécessaires pour sortir de ces difficultés traversées, se redresser et prospérer à nouveau.
Il s’agira d’offrir un produit riche, fiable et sûre aux populations qui sont à la recherche d’informations crédibles et utiles. Par exemple, personne ne douterait d’une information ou contenu émanant de la fusion du groupe Futur médias et de E-médias, connaissant la qualité et le professionnalisme des journalistes qui y travaillent.
La stratégie de syndication de contenu consiste à partager ou à distribuer des articles, des reportages, ou d’autres formes de contenu rédactionnel à travers plusieurs plateformes ou médias. Cela permet d’atteindre une audience plus large et d’optimiser la visibilité du contenu. Il est important de sélectionner les contenus qui ont une forte valeur ajoutée, qui sont pertinents pour une large audience, et qui peuvent être attractifs pour d’autres publications. Par exemple, des enquêtes approfondies, des reportages exclusifs ou des analyses d’experts sont souvent privilégiés. Des genres de contenus qui intéressent de plus en plus les sénégalais.
La syndication de contenu, dans le contexte actuel, se réfère à la coopération de plusieurs médias qui actuellement sont en difficulté et traversent une crise économique. Elle permet de rassembler les moyens et outils utilisés par chaque organe de presse, réduisant ainsi le risque pour chaque participant.
En somme, sur le plan de l’expertise, les partenaires de la syndication de contenu apportent une variété d’expertises et d’expériences qui peuvent aider à redresser le produit rendu et vulgarisé.
Meissa M. Lo,
Expert financier,
Consultant en finance de marché,
Fondateur du think tank Millenium African Institut, Nations & Démocratie