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EN DIRECT - Nouveau gouvernement : Macron commet "une faute politique" selon Hollande

L'essentiel

• Les consultations se poursuivent à l'Elysée avec la venue à la mi-journée des représentants de la droite.• Cela fait 43 jours que le gouvernement Attal a présenté sa démission.• Les Insoumis ont appelé à manifester le 7 septembre.

Le direct

8 h 54 | Macron aura la tête ailleurs

Alors que ce mercredi marque également l'ouverture des Jeux paralympiques (on vous en parle ici !), Emmanuel Macron présidera une réunion sur l'organisation et la sécurité de cet événement, a appris BFM TV, sans en préciser l'heure.

8 h 42 | Rachida Dati appelle à former une coalition

Invitée de France Inter, la ministre de la Culture démissionnaire, Rachida Dati, appelle à former une coalition entre le camp présidentiel et la droite républicaine, invitant "les hommes et les femmes d'État de [sa] famille politique à y participer".

— France Inter (@franceinter) August 28, 2024

A propos du "coup de force" dénoncé par le communiste Fabien Roussel quant à la décision d'Emmanuel Macron d'écarter la candidature de Lucie Castets, elle a rétorqué : "Le coup de force, c'est quand on est minoritaire et qu'on appelle à l'insurrection, à la manifestation contre les institutions." "La gauche, aujourd'hui, elle est prisonnière de son aile sectaire. Elle a décidé de ne pas être utile au pays", a-t-elle encore martelé.

En cas de coalition entre LR et le camp présidentiel, la ministre de la Culture démissionnaire voudrait-elle rester au gouvernement ? "Je considère que si on peut être utile à la France, je ne vais quand même pas dire non. Mais c'est la décision du Président de la République", a-t-elle répondu.

8 h 37 | Bayrou sur Hollande : "C'est n'importe quoi"

Invité de BFM TV ce mercredi matin, François Bayrou dénonce les propos de François Hollande tenus ce matin dans Le Point :

"Cette phrase, c'est n'importe quoi (...) S'il a été président de la République il doit connaître la Constitution. L'article consacré au pouvoir du président de la république, c'est l'article 8 : 'le président de la République nomme le Premier ministre'. Il ne dit pas : 'Il nomme le Premier ministre sur désignation d'un parti minoritaire.'"

8 h 30 | La droite attendue à l'Elysée

Laurent Wauquiez, président du groupe LR à l'Assemblée nationale, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, et Annie Genevard, vice-présidente LR de l'Assemblée nationale sont attendus à l'Elysée à la mi-journée.

8 h 16 | "C'est la lutte des classes"

Toujours dans Libé, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF :

"Je crois qu’Emmanuel Macron, pour les deux dernières années de son mandat, a décidé de déclarer la guerre."

Avant de poursuivre : "C’est une guerre sociale : c’est la lutte des classes, et c’est la classe des riches qui la mène, décomplexée, bafouant le résultat des urnes, faisant tout pour conserver le pouvoir."

8 h 14 | Ruffin compare Macron à Machiavel

Interrogé dans Libération, le député de la Somme, ancien insoumis qui a rejoint les écologistes, estime qu'Emmanuel Macron "poursuit dans le déni, comme s’il n’avait pas essuyé une défaite, comme s’il détenait les manettes. Encore une fois, il croit gagner, en minable Machiavel, mais il fait perdre le pays et la démocratie".

7 h 35 | "Une faute politique", selon Hollande

Le Point a publié un entretien avec l'ancien président de la République François Hollande selon qui le refus de son successeur de la nomination de Lucie Castets est "une faute institutionnelle". "Ce n'était pas au président de la République de censurer lui-même Lucie Castets, a-t-il estimé. Cette responsabilité revient à l'Assemblée nationale après que les députés ont pu écouter la déclaration de politique générale et la composition du gouvernement et exprimer leur choix."

A propos d'une présumée motion de censure qui aurait pu renverser un gouvernement Castets, le député de la Corrèze concède cette possibilité mais juge que "tout aurait dépendu du compromis qu'elle aurait été capable de concéder aux autres groupes". Et de poursuivre :

"Si elle n'y était pas parvenue, l'émergence d'une solution alternative aurait acquis alors une légitimité plus forte. C'est la faute politique d'Emmanuel Macron."

Bonjour à tous !

Le président de la République poursuit ses consultations en vue de former un gouvernement. Suivez cette journée politique avec nous.

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