Les Bleus se redressent face à la Belgique
Une grande équipe ne perd jamais deux fois de suite, avait lancé un jour le regretté Gérard Houllier. La France a prouvé ce lundi qu’elle en était une en dominant la Belgique à Lyon, trois jours après sa déroute inattendue contre l’Italie à Paris (1-3).
Malgré un onze largement remanié, la bande à Deschamps a signé une prestation très solide. Et elle en a été récompensée avec un succès logique par deux buts d’écart contre le rival régional.
Des Bleus plus tranchants
Les Diables Rouges étaient venus avec de l’ambition en terre française. Et les premières minutes du match leur ont été favorables, mais ils n’ont pas su concrétiser ce temps fort. Quant à leurs adversaires, une fois l’orage passé, ils ont su bien rebondir dans ce qui apparaissait comme une copie diamétralement opposée à celle livrée face à la Squadra Azzurra.
Avec plus de concentration et aussi une meilleure combativité que celle affichée au Parc, la sélection tricolore ne pouvait qu’être plus performante (23 tirs, dont 8 cadrés). Et les efforts consentis ont porté leurs fruits à la demi-heure du jeu lorsque Randal Kolo Muani est venu reprendre de près un ballon repoussé par Casteels suite à un tir d’Ousmane Dembélé (29e).
Dembélé dans tous les bons coups
Décisif sur cette ouverture du score, Dembélé l’a aussi été sur le second but. Cette fois, c’est lui qui s’est chargé de conclure. Héritant du cuir sur le côté droit, il a déboulé latéralement, avant d’armer un tir du gauche. L’exécution était parfaite et le ballon ne pouvait que finir au fond (57e).
A 2-0, les Français ont joué plus libérés. Ils n’ont pas abandonné leurs velléités offensives pour autant. Lucas Digne a notamment failli porter la marque à trois zéro, mais sa tentative est passée à côté. Lancés sur le terrain lors des dix dernières minutes, les cadres Kylian Mbappé (87e) et Antoine Griezmann (85e) n’ont pas connu plus de réussite. Mais, pour une fois, on n’aura pas à le déplorer car l’essentiel était acquis, avec en prime un clean sheet assuré.
La soirée des Français a donc été parfaite. Ou quasi parfaite. La seule fausse note aura été les sifflets à l’encontre de Bradley Barcola, après son incorporation en seconde période. Le public lyonnais ne lui a pas pardonné son transfert au PSG il y a un an et demi, en dépit des 50 millions rapportés aux caisses de l’OL.