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Régis Mailhot lance la saison culturelle d'Issoire : "Ce spectacle enlève de la culpabilité"

Nom de famille : Mailhot. Prénom : Régis. Profession : chroniqueur politiquement incorrect. Le 21 septembre, la saison culturelle d’Issoire est de retour avec le spectacle d’un humoriste qui ne manque pas de bons mots pour raconter l’actualité. Entre stand-up, sketch et revue de presse.

Jacques Mailhot et son neveu Régis face aux lecteurs de La Montagne

Bienvenue chez vous ! Vous, le Puydômois, qu’est-ce que cela fait de revenir au bercail ? C’est un retour aux sources, comme on dit dans un pays de villes d’eau. J’ai grandi à Riom et j’y retournais tous les étés. Cela reste mon port d’attache et c’est un bonheur de revenir.

Amoureux des paysages d'Auvergne

Vous avez un attachement particulier aux paysages. Vous dites que vous avez le puy de Dôme comme fond d’écran sur votre téléphone portable. Je crois que c’est un véritable monument. C’est une cathédrale au milieu de cette chaîne des puys que l’on reconnaît avec son architecture particulière. Je ne sais pas qui l’a dessiné, mais le type est très fort !

Quand vous jouez ici, est-ce que vous mentionnez vos attaches auvergnates ? Oui, je fais toujours un coucou au pays. Cela permet aussi de chambrer entre compatriotes.Le Puydômois sera seul en scène.Samedi 21 septembre, vous serez donc à Issoire pour lancer la saison culturelle de la commune. Est-ce qu’il y a une pression particulière ? Vous savez, j’ai tellement fait de fermetures… C’est plus honorable d’ouvrir une saison.

Vous allez jouer votre spectacle Les nouveaux ridicules. Seul en scène qui a reçu un superbe accueil des critiques et du public. On a eu un gros succès au festival d’Avignon où nous avons été complets. C’est un spectacle qui rencontre son public, mais aussi l’époque. Ce que je ressens quand les gens sortent de la représentation, c’est qu’il fait du bien. Il enlève de la culpabilité. C’est un petit ouf de soulagement qui permet surtout de faire rire.

Un humour qui fait mouche

C’est un show entre stand-up, sketch et revue de presse qui évolue avec l’actualité. En ce moment, vous devez avoir pas mal de matière… J’ai pas mal de matière à satire. Dans la partie revue de presse, l’encre n’a pas le temps de sécher. Je suis un peu épuisé, car, depuis le début de l’été, je n’arrête pas ! Il y a eu une dissolution et moi, je suis complètement dissous !

C’est toute une partie inédite que les Issoiriens vont découvrir ? J’aime bien les formules, les tirs bien ciblés qui font mouche. J’ai hâte de savoir si mes nouvelles saillies vont faire mouche !

Un dernier mot pour parler de votre spectacle ? On rit et beaucoup. Les Nouveaux ridicules sont un peu partout. En hommage à Molière, on cherche les Tartuffe d’aujourd’hui. C’est une ode à la liberté, au second degré et à la dérision. C’est un spectacle de liberté. Liberté de blâmer, de la satire. C’est une charge contre l’esprit de sérieux.

Pratique. Régis Mailhot, Les nouveaux ridicules, samedi 21 septembre à 20 h 30 à Animatis. Entrée : 24 € (21 €, réduit). Billetterie ICI. Le spectacle sera précédé d’une présentation de la saison culturelle de 20 minutes.Un spectacle qui promet.Si je vous dis…Emmanuel Macron. "Après les Européennes, il aurait pu démissionner, mais il a préféré virer les autres à sa place." "On a eu les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques. Emmanuel Macron nous a fait les Jeux parapolitiques pendant deux mois."

Ségolène Royal. "Elle a tenté de battre le record de la coulée de Léon Marchand et visiblement, le cerveau n’était plus oxygéné. Elle s’est dit disponible [pour participer au nouveau gouvernement, NDLR], mais nous, en termes de charge mentale, on n’était pas prêt !"

Bernard Cazeneuve. "On a parlé de lui comme premier ministrable. Avec son physique de notaire de province, il s’est fait retoquer par le NFP car il ressentait un défaut rédhibitoire pour LFI : il était de gauche. Il était trop Charlie pour LFI."

Gabriel Attal. "Il a réussi l’exploit d’avoir le préavis le plus long de Ve République à Matignon."

Bruno Le Maire. "Il part de Bercy après sept ans et dit à son remplaçant : mollo sur les déficits. C’est un homme de lettres qui a oublié les chiffres."

Jordan Bardella. "C’est la nouvelle coqueluche. Sauf qu’il ne faut pas oublier que la coqueluche est une maladie grave."

Jean-Baptiste Botella

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