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Trente ans de peintures

Jacques Combaud a accueilli le maire, Alain Chapy, qu’il a remercié, ainsi que toutes ses équipes de lui avoir permis d’exposer une quarantaine de ses œuvres à l’Espace Ganesco. Devant une ribambelle d’amis, dont plusieurs membres du Foyer d’éducation populaire (FEP) de Lavault-Sainte-Anne et de la délégation départementale de l’Éducation nationale du secteur de Montluçon, il a présenté son parcours de trente ans dans la peinture.

Parcours

« Je suis né en 1938 à Gouzon, dans la Creuse, où j’ai poursuivi ma scolarité jusqu’au brevet. Puis je suis venu à Montluçon pour préparer le concours d’entrée à l’École normale qui m’a conduit à enseigner dans quelques écoles du département, avant de devenir directeur de l’école de Lavault-Sainte-Anne de 1974 à 1994.

Ces nombreuses années d’enseignement et mes quatre mandats de maire ont complété mon éveil sociétal et humaniste. Être plongé dans la vie a toujours été et reste une constante pour moi ».

Pourquoi cette exposition « 1994-2024, un parcours artistique » ? Jusque-là, il n’avait jamais eu le plaisir d’exposer la globalité de ses œuvres. « L’âge avançant, il fallait y penser, c’est chose faite avec cette exposition ».

Il n’a pas de formation spécifique en ce domaine, « même si ma profession, mes activités d’animateur m’ont éveillé ». Plusieurs années de cours avec Catherine Genest lui ont apporté l’essentiel et il se définit donc « comme autodidacte ».

Sa sensibilité à l’art pictural a été approfondie par ses très nombreuses années à animer l’atelier de peinture du FEP de Lavault-Sainte-Anne.

« Pour commencer, je me suis essayé à l’aquarelle, mais ce fut décevant, ce moyen d’expression exigeant une maîtrise que je n’ai pas. Du figuratif, voir le tableau « Paysage creusois », en passant par le portrait, “Le Nu”, d’après photo, est venue une période « quasi fauviste » avec « Les Pins parasols », puis des essais de matières avec des papiers, des chiffons, des graines avec « Grain de folie » ou « L’élégante ».

Nébuleuses

Puis, sont venues des toiles d’après des photos de nébuleuses, comme « Fleur cosmique », et une période de tableaux non figuratifs, car il n’aime pas le mot abstrait. C’est le cas de « Trilune » ou « Xilum » qui ne veulent rien dire, sinon de laisser librement interprétation à chacun. Viens enfin ce qu’il appelle « figuratif épuré ».

« J’ai connu le vertige de la création mêlé au désespoir de l’échec. Aujourd’hui, j’appréhende de me livrer à vos regards et en même temps, je suis fier de mes créations », a-t-il précisé. Mais y a-t-il vraiment des critères d’appréciations dans ce domaine ? L’art n’est-il pas l’expression de ce que nous avons de plus intime, de personnel et donc d’unique ? ».

Pratique. L’exposition est visible tous les jours jusqu’au mardi 24 septembre, de 14 heures à 18 h 30, et le week-end de 10 heures à 12 heures. Entrée libre. Contact 06.30.65.11.42 ou combaud-j23@outlook.fr

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