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Une zone pleine d’activités

Sur l’avenue des Portes Occitanes, la zone d’activités du Malcourlet connaît un succès croissant, entre l’arrivée de nouvelles entreprises et l’agrandissement de celles déjà installées. Sur ces terres qui ont longtemps appartenu à Gannat, et maintenant gérées par la communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne, Véronique Pouzadoux, maire de la Ville et présidente de l’intercommunalité, a procédé mercredi dernier à une inauguration suivie d’un lancement de travaux.

La tranche 3 amorcée

En présence de nombreuses personnalités (*), il s’agissait d’abord d’inaugurer la fin des travaux d’aménagement de la tranche 2 du Malcourlet, à l’extrémité sud. Effectués en 2021, ces travaux ont coûté 1.312.250 €, subventionnés par l’État (406.000 €), le conseil régional (109.552 €) et le conseil départemental (334.227 €).

Ces travaux ont permis d’aménager 29.486 m² commercialisables, et la quasi-totalité des terrains a été vendue à Auvergne Croquettes, Gauliat Pitois Frobert, MBR Farms, Alpha Ambulance et, surtout, Unither.

Le deuxième événement concernait le lancement des travaux de la tranche 3, sur les arrières de Gédimat et Eldonia, jusqu’aux services techniques municipaux. « Des diagnostics archéologiques ayant mis en évidence une voie romaine en 2021, il était décidé de laisser en attente une partie de la zone », rappelait Véronique Pouzadoux. « Les travaux de viabilisation qui viennent d’être lancés seront en conformité avec la norme environnementale ISO 14001, comme au Naturopôle de Saint-Bonnet. » L’opération a été estimée à 2.119.625 €, avec une prise en charge de 500.000 € par l’État et 600.000 € par le Département.

Claude Riboulet, président du conseil départemental, déplorait la grande disparité d’un territoire à l’autre. Dans certaines régions, les collectivités peuvent se contenter d’acquérir les terrains et de les revendre plus cher en faisant challenger les investisseurs. « Ici, si les entreprises veulent s’implanter, on doit être prêt. » Il y a une nécessité d’aménagement préalable « avec des Z.A. prêtes à l’emploi ».

Pascale Trimbach, préfète de l’Allier, s’inquiétait de la durée d’instruction des projets et souhaiterait que tout soit fait pour en réduire les délais, « sans contourner la loi bien sûr ! »

(*) Outre les personnes citées dans l’article, étaient présents Emmanuel Ferrand et Stéphanie Cartoux, conseillers régionaux ; Yves Simon, président du SDE03 ; Gérard Laplanche, président du Sivom Sioule et Bouble ; et de nombreux élus de l’intercommunalité et de la commune.

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