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EN DIRECT. La "réduction de la dépense" constituera "la majeure partie des efforts" du gouvernement Barnier

Près d’un mois après sa nomination à Matignon, c’est le jour J pour Michel Barnier, qui présentera ce mardi 1er octobre à 15h devant l’Assemblée nationale sa feuille de route, dont il n’a jusqu’ici rien livré. Mais il ne sollicitera pas de vote de confiance des députés, à l’instar de ses prédécesseurs Elisabeth Borne et Gabriel Attal, privés comme lui de majorité absolue.

Les infos à retenir

⇒ Barnier prononcera sa déclaration de politique générale à 15h00

⇒ Un Conseil des ministres a eu lieu à l’Elysée ce matin

⇒ LR acceptera des hausses d’impôt "temporaires"

13h40

Le sénateur de l’Ardèche Mathieu Darnaud succède à Retailleau à la tête du groupe LR

Le sénateur de l’Ardèche Mathieu Darnaud, proche de Gérard Larcher, a pris ce mardi la succession de Bruno Retailleau à la tête du groupe Les Républicains (LR) du Sénat. Seul candidat en lice, le parlementaire âgé de 49 ans a été élu à l’unanimité des suffrages exprimés au sein du premier groupe de la chambre haute, malgré 39 votes blancs ou nuls. A la tête de ce groupe qui compte 131 élus, il prend le relais de Bruno Retailleau, devenu ministre de l’Intérieur du gouvernement de Michel Barnier.

"C’est pour moi une mission qui sera exaltante mais qui exigera à la fois de l’unité dans notre groupe et l’envie d’accompagner Michel Barnier et son gouvernement. Tout en gardant, parce que c’est important, l’indépendance de notre groupe", a réagi le nouveau chef de file de la droite sénatoriale, en promettant de "respecter les sensibilités" du groupe avec sa "marque de fabrique : la concertation et le dialogue".

12h40

La "réduction de la dépense" constituera "la majeure partie des efforts" du gouvernement

La réduction de la dépense publique constituera "la majeure partie des efforts" inscrits dans le projet de budget pour 2025 attendu la semaine prochaine, mais "un effort ciblé, exceptionnel et temporaire" sur la fiscalité doit faire partie "de la solution globale", a déclaré la porte-parole du gouvernement. La réduction du déficit public "passe d’abord et avant tout par la réduction de la dépense publique" et elle "constituera la majeure partie des efforts", a expliqué Maud Bregeon lors de son premier compte-rendu du Conseil des ministres. Elle a rappelé que le Premier ministre avait "déjà eu l’occasion de dire qu’il n’est pas question de procéder à des augmentations d’impôts généralisées".

12h35

Toute "remise en cause de l’Etat de droit" fait partie des "lignes rouges" de Barnier

Michel Barnier a rappelé ce mardi matin en Conseil des ministres "son attachement intangible à l’Etat de droit", dont le non-respect est une "ligne rouge" pour le Premier ministre, a rapporté la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon après les déclarations du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.

"Il est inenvisageable de remettre en cause (l’Etat de droit) ne serait-ce que d’un centimètre", a-t-elle dit. "C’est le cadre (que Michel Barnier) a fixé et qu’il continuera à fixer pour l’ensemble du gouvernement", a ajouté Maud Bregeon, peu après que le ministre de l’Intérieur a regretté des "faux débats".

10h25

Retailleau regrette de "faux débats" sur l’Etat de droit

Ils ont suscité des critiques jusqu’au bloc présidentiel : le ministre de l’Intérieur a regretté ce mardi que ses propos sur l’Etat de droit aient été "instrumentalisés par de faux débats" et a estimé que l’Etat de droit était au "fondement de notre République". Dans Le Journal du Dimanche, Bruno Retailleau avait jugé que l’Etat de droit n’était "pas intangible ni sacré", une prise de position critiquée par plusieurs personnalités, dont la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet ou l’ex-Première ministre Elisabeth Borne. "Le sujet de la protection et de la sécurité des Français est trop sérieux et trop grave pour être instrumentalisé par de faux débats", réagit ce mardi le nouveau locataire de la place Beauvau. "Il faut regarder la réalité en face, nous le devons aux Français comme l’a rappelé Michel Barnier : aujourd’hui, le droit ne protège pas suffisamment les Français", ajoute-t-il dans un communiqué, assurant également : "Bien sûr qu’il ne peut y avoir de démocratie sans Etat de droit, sans que la puissance publique ne respecte le droit et les libertés".

10h00

Le NFP déposera une motion de censure "la semaine prochaine"

Invité sur TF1 ce matin, Olivier Faure a confirmé que le Nouveau front populaire déposerait une motion de censure contre le gouvernement Barnier. Le premier secrétaire du Parti socialiste a dénoncé "un hold-up démocratique qui a permis à Michel Barnier, issu d’un parti qui a fait moins de 6 % aux élections législatives, d’être aujourd’hui à la tête de ce gouvernement".

09h40

LR acceptera des hausses d’impôt "temporaires" en échange d’économies "massives"

La droite acceptera des hausses d’impôts "temporaires, exceptionnelles et justes" en contrepartie "d’économies massives", a annoncé ce matin le chef de file des députés Les Républicains (LR) Laurent Wauquiez, qui a dénoncé un héritage "catastrophique" des précédents gouvernements.

"Est-ce qu’il y a un vrai effort qui est fait sur les dépenses et est-ce que ce qui est demandé sur les impôts est temporaire, exceptionnel et juste ? Si c’est oui, on soutiendra. Si c’est non, on va contribuer" à améliorer le budget 2025, a déclaré Laurent Wauquiez sur RTL. La priorité doit "d’abord et massivement porter sur la lutte contre le gaspillage de l’argent public", a-t-il martelé, en soulignant l’intention de son groupe de "mettre sur la table des pistes pour faire 30 milliards d’économies".

Face à un déficit qui pourrait dépasser 6 % du PIB cette année, loin des 3 % fixés par Bruxelles, Michel Barnier devrait annoncer dans sa déclaration de politique générale, en même temps que des réductions de dépenses, une augmentation de certains impôts sur les grosses entreprises et les plus riches.

09h00

La CGT met la pression à Barnier

Plus de 180 manifestations sont prévues aujourd’hui en France à l’appel de la CGT, la FSU et Solidaires pour réclamer notamment l’abrogation de la réforme des retraites et une hausse des salaires, au moment où le Premier ministre va dévoiler ses priorités lors de sa déclaration de politique générale.

Reçus à Matignon, les syndicats ont réclamé l’abandon de la réforme de l’assurance chômage, une nouvelle négociation sur l’emploi des seniors, l’abrogation de la réforme des retraites et une hausse des salaires. Au cours de leurs échanges avec eux, Michel Barnier s’est montré à l’écoute selon les syndicats, mais n’a pas livré ses intentions. "C’est lui qui a choisi cette date (pour son discours de politique générale, ndlr), j’espère que c’est pour mieux répondre aux revendications sociales", a relevé Sophie Binet ce mardi matin sur LCI.

08h40

Conseil des ministres à l’Elysée

Le discours de Michel Barnier à l’Assemblée aura été précédé ce matin par un Conseil des ministres à l’Elysée autour d’Emmanuel Macron, dont le compte-rendu aura lieu désormais dans des locaux de Matignon et non plus au palais présidentiel, marquant une nouvelle forme de distance entre les deux têtes de l’exécutif. Cette décision est le fruit "d’un commun accord" entre les deux têtes de l’exécutif et "illustre le nouvel équilibre institutionnel", a expliqué Matignon, qui réfute l’idée d’une "cohabitation" entre les deux hommes. Avec cette nouvelle organisation, le Premier ministre "rendra compte de son action de manière autonome".

@lexpress

L’analyse de notre journaliste Eric Mandonnet sur le nouveau gouvernement Barnier. politique shorts barnier gouvernement sinformersurTiktok apprendreavectiktok

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08h30

Le jour J pour Michel Barnier

Le Premier ministre prononcera sa déclaration de politique générale (DPG) ce mardi à 15h00 devant l’Assemblée nationale. Le numéro deux du gouvernement, le ministre de la Justice Didier Migaud, la lira aux sénateurs au même moment. Michel Barnier devrait parler pendant environ une heure, selon son entourage, et insister sur deux exigences, "la dette financière et la dette écologique". Pour préparer sa feuille de route, il a reçu la semaine dernière les forces syndicales et patronales. Il a aussi organisé un séminaire gouvernemental, qui visait surtout à développer un esprit d’équipe après plusieurs couacs entre ses ministres.

Barnier parlera "prudemment", conformément à sa méthode du "montagnard" qui avance "pas à pas", prédit un allié, parce qu’il a "beaucoup d’adversaires tapis dans l’ombre". De fait, le nouveau chef du gouvernement ne sollicitera pas de vote de confiance des députés, à l’instar de ses prédécesseurs Elisabeth Borne et Gabriel Attal, qui comme lui n’avaient pas de majorité absolue.

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