Entre Orient et Occident
«Shahada », en langue arabe peut signifier témoignage, ou profession de foi musulmane ou martyr. L’auteur d’origine syrienne a opté pour le témoignage.
« Avec 24 années passées en France baignant dans cette culture, converti à cette civilisation sans pour autant nier mes 26 années d’Orient, je me sens le devoir de prendre la parole », affirme-t-il.
Des constats terrifiants« Être conscient d’une fatalité et vouloir à tout prix lui opposer des rêves : l’islam, l’islamisme, l’identité lié ou superposée à la religion, les perspectives de jeunes français liés à un certain Islam d’une part ; et ce que d’autres extrémistes en France nous préparent comme réponse d’autre part, sans oublier le contexte mondial. Face à tous ces constats aussi terrifiants les uns que les autres, nous devons, nous, artistes, intellectuels, nous mobiliser pour faire des propositions de sortie de crise », affirme Fida Mohissen qui précise que son texte il ne l’a pas écrit pour lui, ni pour les directrices ou directeurs de théâtre, non plus pour ses amis.
Un texte écrit pour les jeunes« Ce texte je l’ai écrit pour mes filles et les jeunes de leur génération. Pour mes sœurs et leurs enfants restés là-bas ».
Mohissen est aujourd’hui directeur de théâtre à Avignon. Avec cette pièce, il plonge dans ses souvenirs pour « retrouver les traces d’une lente et mystérieuse libération d’un corps et d’une âme ».
Pratique. Théâtre Jean-Lurçat, demain jeudi 3 octobre à 19 h 30 (durée 1 h 05). Soirée Tous les étages pour les enfants, à la médiathèque pour les enfants de plus de 4 ans. Renseignements au 05.55.83.09.09.