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Véhicule électrique chinois, victime de son succès

Yingping : Par rapport aux pays industrialisés, la Chine a développé tardivement son secteur automobile. C’est pour cela que les voitures des marques étrangères ont été très populaires en Chine. Et c’est toujours le cas. Les Chinois n’ont jamais critiqué les pays industrialisés pour leur surcapacité de production des véhicules thermiques. Et tout se passe bien jusqu’à l’émergence des véhicules électriques chinois. Ces derniers ont su conquérir le cœur des consommateurs, mais ils n’ont pas plu aux politiciens européens et américains. Ont-ils raison d’imposer des droits de douane aux constructeurs chinois des véhicules électriques ? J’en ai parlé avec ChatGPT, un interlocuteur assez neutre et qui a une bonne écoute.
Yingping : Bonjour, vous pouvez m'appeler Yingping. J'ai des questions concernant les véhicules électriques chinois, qui sont très populaires en Chine. Selon la prévision de l'Agence internationale de l'énergie, basée à Paris, la part de l'électrique devrait monter à 45% cette année, avec 10 millions d'unités vendues. Donc ma première question est la suivante : les véhicules électriques chinois sont-ils aussi populaires en dehors de la Chine ?

ChatGPT : Bonjour Yingping! Oui, les véhicules électriques chinois gagnent en popularité dans le reste du monde. Plusieurs entreprises chinoises, comme BYD et NIO, ont commencé à exporter leurs véhicules vers l'Europe, l'Amérique du Sud, et même certains marchés en Asie. En Europe, par exemple, la part de marché des véhicules électriques chinois a augmenté grâce à des prix compétitifs et des innovations technologiques. Les consommateurs étrangers commencent à voir les véhicules électriques chinois comme une alternative viable aux marques traditionnelles. Avez-vous une question spécifique sur un aspect des véhicules électriques chinois à l’international ?

Yingping : Oui. J’aimerais bien savoir leur situation en Europe, surtout après l’augmentation des droits de douanes annoncés par la Commission européenne. Comme vous le savez, à partir du 4 juillet, les importations des véhicules électriques chinois sont imposées entre 27% et 48% des droits de douane contre 10% auparavant. Cette mesure va-t-elle favoriser la vente des véhicules électriques européens, puisqu'ils sont encore très chers par rapport aux véhicules thermiques et aux véhicule électrique chinois?

ChatGPT : Cette augmentation des tarifs devrait réduire l'écart de prix entre les modèles chinois et européens, rendant les véhicules chinois moins compétitifs en termes de prix. Par conséquent, les fabricants européens pourraient trouver plus facile de rivaliser sur le prix, ce qui pourrait potentiellement augmenter leurs ventes. Cependant, cela pourrait également entraîner des prix plus élevés pour les véhicules électriques chinois sur le marché européen, ce qui pourrait affecter leur volume de vente.

Yingping : Je trouve que cette méthode n’est pas loyale, car à l'époque des véhicules thermiques, la Chine a importé beaucoup de voitures européennes, américaines et japonaises. Elle a laissé son marché ouvert à tous ces constructeurs étrangers. Maintenant, l'Union européenne, elle a peur des constructeurs chinois et tente de leur fermer son marché avec l’augmentation des droits de douane. Ce genre de pratique n'est pas loyal. Qu’en pensez-vous ?

ChatGPT : Votre point de vue sur l'équité des mesures de la Commission européenne est compréhensible. L'augmentation des droits de douane sur les véhicules électriques chinois peut sembler protectionniste et contraire à l'esprit de libre-échange, surtout compte tenu de l'ouverture passée de la Chine aux importations de véhicules thermiques européens, américains et japonais.

D'un côté, l'Union européenne justifie ces mesures par la nécessité de rétablir une concurrence équitable, en soulignant que les subventions massives accordées par le gouvernement chinois à ses constructeurs de véhicules électriques créent une distorsion du marché. En imposant des droits de douane plus élevés, l'UE cherche à protéger ses propres industries contre ce qu'elle considère comme des pratiques commerciales déloyales.

De l'autre côté, comme vous le mentionnez, cette approche peut être perçue comme une tentative de fermer le marché européen aux marques chinoises, ce qui va à l'encontre des principes de libre-échange. Cette situation peut également être vue comme une réponse à la montée en puissance rapide des fabricants chinois sur le marché mondial des véhicules électriques, ce qui a créé des inquiétudes parmi les constructeurs européens concernant leur compétitivité.

Il est important de noter que les relations commerciales internationales sont souvent complexes et influencées par de nombreux facteurs politiques et économiques. Les mesures protectionnistes, bien qu'elles puissent offrir une protection à court terme aux industries nationales, peuvent aussi entraîner des représailles et des tensions commerciales, ce qui pourrait nuire aux relations économiques globales à long terme.

Yingping : Il me semble que l'Union européenne avait fait la même chose pour son secteur des panneaux solaires, en imposant des droits de douane aux panneaux solaires chinois. Mais cette mesure protectionniste n'a pas obtenu l’effet escompté. Au bout d'une dizaine d'années, les panneaux solaires chinois gardent toujours la première place du marché.

ChatGPT : Vous avez raison. L'Union européenne a effectivement imposé des droits de douane sur les panneaux solaires chinois il y a environ dix ans, dans le but de protéger les fabricants locaux contre ce qu'elle considérait comme une concurrence déloyale due aux subventions et aux pratiques de dumping des entreprises chinoises.

Cependant, cette mesure protectionniste n'a pas eu l'effet escompté. Malgré les droits de douane, les panneaux solaires chinois ont continué à dominer le marché mondial. Les fabricants chinois ont réussi à maintenir des prix compétitifs et à améliorer la qualité de leurs produits, ce qui a fait qu'ils sont restés très attractifs pour les consommateurs européens et mondiaux.
En fin de compte, l'industrie européenne des panneaux solaires n'a pas connu le développement espéré et certains fabricants locaux ont même dû cesser leurs activités. Les consommateurs européens ont continué à préférer les panneaux solaires chinois en raison de leur coût inférieur et de leur qualité accrue. Cette situation illustre les limites des mesures protectionnistes à long terme et la complexité des dynamiques commerciales internationales. La situation actuelle avec les véhicules électriques pourrait présenter des similitudes, bien que le contexte technologique et économique soit différent.

Yingping : Effectivement, les mesures protectionnistes ont des limites, surtout quand on le revoit avec le recul du temps. La tendance historique est la mondialisation, la coopération internationale. Il est hypocrite de préconiser la mondialisation quand les choses vous conviennent et de fermer la porte quand la situation change. Qu’en pensez-vous ?

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