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"Branchez, roulez, respirez" avec le salon Moov'e du Cantal sur les nouvelles mobilités

Dans les allées, des modèles de véhicules électriques, voitures de toutes les couleurs, vélos et trotinettes proposés par les concessionnaires et enseignes spécialisées du Cantal au salon des nouvelles mobilités, attirent les regards. Dont celui de Paul, Aurillacois, en pleine réflexion.

« J’ai déjà conduit une électrique, c’est agréable, et j’hésite entre une petite citadine et une routière, mais c’est le prix qui me freine et je ne comprends pas la plus-value. Je viens donc me renseigner. » Sitôt dit, sitôt fait, le concessionnaire s’approche et répond précisément à toutes ses interrogations.

Quelle autonomie ? 

« Une autonomie d’environ 524 km sur ce type de modèle mais cela dépend de la conduite, précise-t-il d’emblée. Si vous avez une conduite douce avec un régulateur, la voiture consommera moins. Et, de toute façon, la conduite n’est pas la même en électrique. »

Adrian, lui, en sait déjà un peu sur l’usage. « Dans mon boulot, j’ai déjà une électrique, c’est une autre façon de conduire, on n’est pas sur les changements de vitesse, c’est chouette. »

Acheter ou louer électrique ou hybride

Avec sa compagne Alexia, ils ont déjà un vélo à assistance électrique et le passage de la voiture essence à l’électrique est un projet prévu sur 5 ans. « On est à Aurillac et 80 % de nos trajets sont en ville alors c’est un bon modèle pour nous. On voit qu’au fil des années, les voitures ont gagné en autonomie, c’est de plus en plus intéressant. On partira sur une hybride ou électrique en leasing. »Son mari les yeux penchés sur le manuel d’utilisation, avec leur fillette dans la poussette, Odette oscille entre deux vélos à assistance électrique.

« On est sur un budget d’environ 3.000 € maximum et on veut une batterie et un moteur qui durent longtemps, explique la mère de famille de Saint-Santin-de-Maurs. On a beaucoup de côtes autour de notre petit hameau et on cherche une alternative à la voiture pour l’été, pour se promener facilement. »

La démarche de s’inscrire dans les nouvelles mobilités et la transition énergétique a aussi convaincu Patrick de venir glaner de précieux conseils. « En début d’été, j’ai mis des panneaux solaires sur ma maison à Ytrac, je suis déjà un peu dans cette idée environnementale. J’ai une diesel de 17 ans, je ne vais pas faire de frais supplémentaires dessus et quand on voit le malus diesel dont on parle en ce moment, je regarde les offres pour une électrique ou une hybride. J’espère que les prix vont baisser. » 

Didier Malga, champion de course auto en ambassadeur

Champion du monde de courses automobiles énergies nouvelles, Didier Malga a livré au public quelques points pour réussir sa transition énergétique.Vice-président de l’association Avere de promotion de la mobilité électrique en Auvergne-Rhône-Alpes, Didier Malga est un convaincu de l’électrique. Et convainquant puisqu’il remporte régulièrement la première place des courses auto Énergies nouvelles régularité sportive. Et roule en électrique depuis 2018.

« J’habite à Riom-ès-Montagnes, donc la voiture électrique sur nos territoires, oui, c’est possible, moi je fais 350 bornes dans le Cantal, lance-t-il avant de développer ses arguments. Dans nos campagnes, les stations-service ont fermé, alors autant avoir une prise chez soi pour recharger sa voiture la nuit, comptez 300 à 400 € pour l’installation de la prise avec un crédit d’impôt, ou sur la route, comptez moins de 15 € pour une charge rapide de 20 minutes, car on a de plus en plus de bornes de recharge sur les routes et dans les supermarchés. » Sur le devenir des batteries, il argue « elles sont recyclées à 95 % et chaque constructeur a une usine pour leur donner une seconde vie ». Dernier argument : « Rouler propre pour nos enfants, c’est un enjeu de santé publique et pour le climat ». 

Texte : Magali RochePhotos : William Duran

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