De nouveaux radars en réflexion en Haute-Loire
Après une année 2023 « préoccupante », avec plus de 200 accidents corporels de la circulation dont 17 mortels, « ça s’est un peu amélioré en 2024 », constate le préfet de la Haute-Loire, Yvan Cordier. Sans que cela soit suffisant. « La voiture est, en Haute-Loire, le moyen de transport privilégié. Nous devons continuer à passer des messages de sensibilisation, de prudence. Il y a des actions à destination des écoles et on doit miser sur les jeunes : ce sont des prescripteurs intéressants pour les parents. »
Un point a attiré l’attention du représentant de l’État : « Ce qui me surprend quand je vois les statistiques, c’est la montée très forte de la conduite sous l’emprise de la drogue. On atteint des niveaux équivalents au nombre de conduites sous celle de l’alcool. D’où l’importance des contrôles de flux. »
Reste la question de la vitesse. « Je pense que les radars sont positifs pour la sécurité routière », tranche Yvan Cordier sans détour. S’il annonce qu’il « n’y a pas de grand plan d’équipement généralisé », le représentant de l’État prévient : « Il y a deux actions que je souhaite mener. »
La première, « c’est de moderniser et remplacer les radars existants, à l’image de celui d’Espaly ». Et, poursuit-il, « je ne m’interdis pas de créer de nouveaux radars quand il y a un consensus de la part des élus et quand l’on voit la valeur ajoutée pour la sécurité routière ». Où?? Combien?? Peu de détails filtrent. « Quelques idées sont en cours de réflexion. Des projets de l’ordre de petites unités. Il s’agit de corriger des insuffisances ici ou là, y compris remplacer certains dispositifs qui peuvent être considérés comme un peu piégeux parce que très mobiles, par des radars plus stables. L’objectif est bien de contribuer à une baisse de la vitesse sur les routes. »
Nora Gutting