Un premier roman policier pour l’auteur
Chamalières. Premier roman policier réussi pour Christian Degiorgi . « Pour ce troisième roman Reconstitutions (*), j’ai voulu savoir si j’étais capable d’écrire un policier. J’aime bien me réinventer, ne pas faire toujours la même chose et d’après les retours de lecteurs, cela semble être une réussite », confie Christian Degiorgi, qui propose un roman qui tient le lecteur en haleine.
Filatures, planques…« Je voulais un policier qui s’affranchisse de toute technologie moderne, un retour aux sources et faire appel à la déduction, à l’intuition avec des filatures, des planques. L’intérêt est de rentrer dans la psychologie, de découvrir leurs failles, leurs traumatismes », poursuit Christian Degiorgi. On est le 6 juin 1972 à Paris, avec pour cadre l’ancien 36 Quai des Orfèvres. La femme d’un colonel de l’État-major des armées et sa fille sont enlevées à la sortie de l’école primaire de la fillette. Qui a commis ce rapt et pourquoi ? L’intrigue est posée, le lecteur va suivre les avancées de l’enquête avec ses rebondissements.
« Ce qui a été compliqué c’était de rechercher comment se passent les procédures judiciaires, pour ne pas faire d’erreur. J’ai fait lire mon manuscrit à un ancien policier qui n’a pas trouvé d’incohérences. J’aime bien aussi casser les codes, mon commissaire a des failles et des traumatismes. Je mets en scène des personnages un peu atypiques. Le commissaire Lucca Bontempi est un personnage attachant. Ce qui est intéressant aussi, c’est le fait que les gens ne sont pas forcément ce qu’ils sont, les apparences peuvent être trompeuses », avoue l’auteur.
(*) Aux éditions Revoir.