EN DIRECT. L'Iran met en garde contre une attaque sur ses "infrastructures"
Un an après, des dirigeants, notamment occidentaux, ont redit lundi leur "horreur" au souvenir des attaques "atroces" commises par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023 et leur attachement à la paix. D’Amsterdam à Tokyo, en passant par Washington ou Ankara, de nombreuses déclarations ainsi que des rassemblements avec la communauté juive, mais aussi des manifestations pro-palestiniennes, ont marqué l’anniversaire de cette journée de massacres, la plus meurtrière dans l’histoire de l’Etat hébreu.
Le président américain Joe Biden, dont le pays fournit des armes à Israël, s’est dit "totalement engagé" pour la "sécurité d’Israël", tout en concédant que le 7 octobre était aussi "une journée noire pour les Palestiniens". En Europe, des cérémonies du souvenir associant des proches des victimes des attaques ont eu lieu à Paris, Varsovie, Madrid ou Bucarest. En France, le Premier ministre Michel Barnier a assisté lundi soir à un hommage organisé par la communauté juive. "Nous ne laisserons rien passer" et "nous continuerons à combattre l’antisémitisme par tous les moyens", a-t-il promis. "La douleur demeure aussi vive", avait souligné auparavant Emmanuel Macron.
Les infos à retenir
⇒ L'Iran met en garde contre une attaque sur ses "infrastructures"
⇒ Des nouvelles frappes israéliennes contre la banlieue sud de Beyrouth
⇒ Le Hezbollah dit avoir visé une base du renseignement militaire israélien près de Tel-Aviv
10h50
Un an après le 7 octobre : l’inversion des rôles dans les partis politiques
Un an après les attaques du Hamas en Israël, les secousses se font encore sentir aux quatre coins du monde, y compris en France. A travers quatre épisodes, La Loupe, le podcast de L'Express, vous propose de comprendre comment le conflit a encore des conséquences dans notre pays.
Dans ce deuxième épisode de notre série, Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L’Express, nous raconte la bascule qui s’opère dans nos partis politiques depuis l’attaque du Hamas.
10h00
L'armée israélienne lance des opérations contre le Hezbollah dans le sud-ouest du Liban
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir lancé la veille des opérations contre le Hezbollah dans le sud-ouest du Liban, où une quatrième division a commencé "des opérations limitées". Lundi, "la 146e division a commencé à mener des opérations limitées, localisées et ciblées contre des cibles et des infrastructures terroristes du Hezbollah dans le sud-ouest du Liban", a indiqué l'armée dans un communiqué, précisant que cette division est "la première division de réserve à opérer dans le sud du Liban dans le cadre [de l'offensive] en cours contre le Hezbollah".
09h05
L'Iran met en garde contre une attaque sur ses "infrastructures"
L'Iran a mis en garde ce mardi Israël contre toute attaque sur ses "infrastructures", sur fond d'inquiétudes quant à de possibles frappes israéliennes visant des sites nucléaires ou pétroliers du pays. "Toute attaque contre les infrastructures iraniennes entraînera une réponse plus forte", a prévenu le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, cité par la télévision d'Etat. Cette déclaration survient alors qu'Israël, ennemi juré de Téhéran, a dit préparer une réponse à l'attaque de missiles lancée début octobre sur son territoire par l'Iran. Vendredi, le président américain Joe Biden a déconseillé à Israël de s'en prendre aux sites pétroliers de l'Iran, l'un des dix plus grands producteurs de pétrole.
Le général des Gardiens de la révolution Rassoul Sanaïrad avait averti Israël dimanche que frapper les sites nucléaires et énergétiques constituait "une ligne rouge" pour l'Iran. "Certains responsables politiques ont évoqué la possibilité d'un changement dans la stratégie nucléaire" de l'Iran, après les menaces israéliennes, a-t-il ajouté, cité par l'agence locale Fars.
08h10
La Turquie va évacuer ses ressortissants du Liban mercredi
La Turquie va évacuer mercredi par voie maritime quelque 2 000 ressortissants au Liban, a annoncé ce mardi le ministère des Affaires étrangères. Deux navires de la marine turque quitteront mardi un port situé dans la province méridionale de Mersin pour se rendre à Beyrouth, a-t-on ajouté de même source.
07h10
Le Hezbollah dit avoir visé une base du renseignement militaire israélien près de Tel-Aviv
Le Hezbollah libanais a annoncé lundi avoir tiré une salve de roquettes en direction de la principale base de renseignement militaire israélienne, Glilot, près de Tel-Aviv. Cette base du renseignement militaire abriterait aussi, selon des médias israéliens, le siège du Mossad, le renseignement extérieur israélien. Le mouvement islamiste pro-iranien avait déjà annoncé avoir visé cette base en août et en octobre. Il a notamment dédié cette attaque à son chef Hassan Nasrallah, tué fin septembre dans une frappe israélienne.
07h00
L’armée israélienne dit avoir intercepté "quelques" projectiles tirés du Liban
L’armée israélienne a indiqué lundi soir avoir intercepté "quelques" projectiles sur un total d'"environ cinq tirés" à partir du Liban, les autres étant "tombés sur des zones inhabitées". Vers 23h15, les sirènes d’alerte ont retenti dans de nombreuses localités du centre d’Israël, jusque dans le nord de la métropole de Tel-Aviv, selon la défense passive israélienne. L’armée a ensuite indiqué avoir identifié "environ cinq projectiles" tirés à partir du Liban et ayant pénétré dans l’espace aérien israélien.
06h50
Nouvelles frappes israéliennes contre la banlieue sud de Beyrouth
L’agence officielle libanaise Ani a fait état de nouvelles frappes israéliennes lundi soir contre la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, pilonnée sans relâche depuis plusieurs jours. La banlieue sud "a été la cible de deux raids", a indiqué Ani, peu après un nouvel ordre d’évacuation lancé par l’armée israélienne aux habitants de certains secteurs de ce fief du Hezbollah, qui est la cible de bombardements depuis le 23 septembre.
L’Ani a fait état d’une nouvelle frappe israélienne "violente" contre ce secteur. En début de soirée, l’agence avait rapporté six frappes successives, cette fois sans ordre d’évacuation préalable. Plus tôt lundi, une source de sécurité avait indiqué à l’AFP que l’armée de l’air israélienne avait mené une frappe près de l’aéroport international.
06h40
Washington réitère son appel envers Israël à épargner l’aéroport de Beyrouth
Les Etats-Unis ont mis en garde lundi Israël contre toute atteinte à l’aéroport de Beyrouth ou les routes y menant, alors que l’armée israélienne mène d’intenses frappes contre le Hezbollah dans la banlieue sud de la capitale libanaise. "Nous jugeons important que non seulement l’aéroport reste ouvert mais que les routes y menant le restent aussi" afin notamment de permettre à ceux qui le souhaitent de quitter le Liban, a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.
Les Etats-Unis affrètent depuis une semaine des vols quasi quotidiens pour faciliter le départ de leurs ressortissants et de leurs proches, en pleine escalade du conflit entre Israël et le Hezbollah.
06h30
7-Octobre : Netanyahou promet aux Israéliens de continuer le combat
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a promis lundi soir à ses compatriotes de poursuivre le combat jusqu’à la réalisation des buts de guerre fixés par son gouvernement, dans un message télévisé diffusé au premier anniversaire de l’attaque du 7-Octobre.
"Nous avons défini les buts de la guerre et nous sommes en train de les réaliser : renverser le Hamas [à Gaza], ramener tous les otages à la maison, les vivants comme les morts. Il s’agit d’une mission sacrée, nous ne nous arrêterons pas tant que nous ne l’aurons pas accomplie", a déclaré Benyamin Netanyahou. Le Premier ministre a cité au titre de cette même "mission sacrée" les deux autres buts de guerre fixés par l’exécutif : "éliminer toute menace future pour Israël en provenance de la bande de Gaza" et "faire revenir les habitants du sud et du nord [du pays] en sécurité dans leur maison". "Nous continuerons à nous battre", a-t-il répété à plusieurs reprises, en énumérant ces buts. "Je n’abandonnerai pas", a-t-il dit à propos de la libération des otages. "Nous continuerons à nous battre et ensemble nous gagnerons", a-t-il ajouté. "La victoire garantit l’éternité", a-t-il encore déclaré.