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Retour en images sur l'exercice d'accident de bus sur l'A89 à Ussel

Catastrophe. Une voiture a percuté un bus à la sortie de l’aire de la Loutre, sur l’A89, vers Ussel. Pas de panique, c’était un exercice. La préfecture organisait ce vendredi 11 octobre la simulation d’un accident entre un bus de transport et un véhicule léger. Le but ? Tester l’activation du plan Novi, à savoir un dispositif d’intervention d’urgence pour de nombreuses victimes.

47 élèves de l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) d’Ussel jouent le jeu des victimes à fond. Chaque personne possède un rôle : urgence absolue, urgence relative, valide ou indemne.

Une fausse scène d'accident sinistre

Sur l’aire de la Loutre règne un climat angoissant. « On va mourir ! À l’aide ! » Les cris ne cessent pas. Paniquée, une fille fait mine de s’enfuir en courant. « Lâchez-moi ! », hurle-t-elle aux deux pompiers qui la retiennent. On croirait presque qu’un véritable drame vient de se produire. Les blessés graves sont pris en charge au pied du bus. Quelques personnes sont même évacuées sur brancard. Des jeunes sortent du car, couverture de survie sur les épaules. En cette matinée d’automne, le mercure ne dépasse pas les 9°C. Certains grelottent – sans jouer la comédie, cette fois.

Au total, environ près de 130 pompiers, gendarmes, membres du Samu, de l’ARS, de la Sécurité civile, de la Croix-Rouge et de Vinci Autoroutes sont mobilisés. L’enjeu principal de l’exercice ? « La coordination entre tous les services, affirme Marion Le Savouroux, directrice du cabinet de la préfecture de Corrèze. On a besoin d’un entraînement réaliste pour pouvoir déployer les moyens nécessaires en cas d’intervention. »

Une logistique en béton

Et ça demande une sacrée organisation. Une fois les personnes sorties du bus, elles sont amenées à un Point de rassemblement des victimes (PRV), à l’écart de l’accident. Un peu plus loin, sur l’aire d’autoroute, les pompiers, la Sécurité civile et la Croix-Rouge dressent un poste médical avancé (PMA), une grande tente amovible couleur taupe pour prendre en charge les urgences relatives et absolues.

« Pour se coordonner, on se prépare tout au long de l’année, révèle le capitaine Alain Veneau, chef d’opération du Sdis de Tulle. On se réunit entre services et on définit nos objectifs d’intervention. » L’exercice s’est achevé vers 13 h 15. 

Texte : Samuel Purdy

Photos : Agnès Gaudin

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