Le sport vecteur de bonne santé
Avec plus de quatre cents invités présents mercredi, deux tables rondes et un témoin enthousiasmant en la personne de Daniel Herrero, la soirée fut belle.
C’est au cœur du Palais des sports Pierre-Coulon, que le rendez-vous s’est tenu, devant un parterre de chefs d’entreprise et d’acteurs du territoire. Un territoire qui vibre de plus en plus au rythme du sport, comme l’a rappelé, en ouverture Jean-Sébastien Laloy, vice-président de Vichy Communauté, en charge du développement économique et du sport.
InfrastructuresIl a notamment salué l’ambition des élus locaux, qui ont pris la décision, d’investir massivement dans des infrastructures sportives à la pointe. Deux cent cinquante athlètes et para-athlètes ont ainsi préparé les JO 2024 à Vichy, avec à la clé 51 médailles olympiques. « Vichy est aujourd’hui modestement une fabrique à champions, mais accueille aussi toute l’année des stages, championnats et rencontres de tous niveaux avec des infrastructures connectées à la population locale. »
Pascale Trimbach, préfète de l’Allier, a cité Pierre-de-Coubertin : « Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre. » Quant à François Ligier, président de Vichy Économie, il a fêté les 35 ans de l’agence de développement économique en saluant les anciens présidents et directeurs, présents pour la plupart d’entre eux.
Après une ouverture symbolique autour de la Flamme olympique, la parole a été donnée aux invités. Les tables rondes ont été l’occasion d’écouter les témoignages de chefs d’entreprise, de sportifs et de professionnels de la santé. Et puis, impossible de manquer le grand témoin de cette soirée, Daniel Herreo, emblématique joueur et entraîneur toulonnais avec son bandeau rouge si reconnaissable.
Aujourd’hui enseignant et conférencier, lui aussi à allumer une belle flamme dans la salle, celle de sa joie de vivre communicative. Il se plaît à insister sur l’essentiel : le bonheur et le sport comme médicament universel. Faut-il se forcer à faire du sport ? Faut-il s’arrêter aux échecs ? La quête de la performance est-elle toujours indispensable ? Son avis tranché a fait réagir avec de nombreux rires et de questionnements.
« Le sport est un espace rare de fraternité »Au final, reste une petite musique martelée par ce sportif engagé : « L’entreprise et le travail ne doivent pas être ensevelissant. Le sport est un espace rare de fraternité. Et si vous, chefs d’entreprise, faites tout votre possible pour que vos collaborateurs soient heureux au travail et bien dans leur corps, alors vous allez dans la bonne direction et je suis bien heureux d’être venu à Vichy ! »