Obtenir le Bafa avec les Francas

Cette année, l’école Georges Méchin accueille dix-sept volontaires de l’Allier et du Puy-de-Dôme sous la houlette de Mathilde, cheffe de session, et de Samuelle.

Un constat : la motivation est grande pour acquérir le graal. Après cette session de huit jours, il faudra effectuer un stage pratique de quatorze jours dans le domaine de l’animation (centre aéré, périscolaire…) et cela, dans un délai de dix-huit mois.

Un métier ou un job d’été

Puis une autre session d’approfondissement de six jours permettra l’obtention du brevet. Les raisons de cet investissement ? Soit devenir animateur et en faire son métier, soit effectuer des jobs d’été pour payer les études, soit compléter une formation demandée par l’employeur.

C’est le cas de Carine, 51 ans qui travaille à l’école maternelle et primaire de Thuret. Active à la cantine et à l’entretien des bâtiments, son employeur lui a demandé d’obtenir son diplôme dans le cadre du TAP (temps d’activités périscolaires). « Ainsi je serai mieux rémunérée, dit-elle, et j’aurai des activités professionnelles variées. »

Durant cette formation de base, par petits groupes, les jeunes souvent âgés de 16 à 22 ans, travaillent sur un projet fictif par rapport à un projet pédagogique. Ainsi il s’agit de montrer sa capacité à concevoir un programme, à veiller au bien-être, à l’épanouissement et à la sécurité des enfants, à élaborer un projet au sein d’une équipe.

Louise, 16 ans, témoigne de son intérêt pour les enfants. « Cela va me donner une expérience supplémentaire et me rendre plus indépendante financièrement ». Charles avoue que « cette formation lui fournit différentes approches professionnelles et ainsi il pourra avoir un job d’été ».