À Nioro, Amadou Ba fait la leçon à Sonko : «Ne jouons pas avec les armées, le rôle d’un Premier ministre n’est pas de stigmatiser de vaillants officiers »
Nioro a fait le plein. Le RIP a répondu à l’appel d’Amadou Ba. Elle s’est donnée rendez vous à la place de la gare routière, sur la trans-gambienne. La cité historique, fief de l’Almamy Maba Diakhou Ba, refuse de rater le train du Jamm ak Njarin. Elle l’a fait savoir, ce dimanche nuit, quand le Président de la coalition de l’espoir franchissait les limites du périmètre communal.
Amadou Ba qui incarne la paix et l’avenir, ne pouvait pas espérer meilleur cadre pour boucler sa journée de campagne électorale, après une paisible et rapide traversée de la Gambie. La foule qui n’a d’yeux que pour l’ancien Premier ministre, a rivalisé d’ardeurs et de détermination, comme si elle voulait en découdre pour le triomphe de Jamm ak Njarin au RIP et partout dans le Saloum.
D’où le satisfecit du Président Ba qui peine à contenir sa joie. «Je suis heureux de constater la dynamique unitaire de l’opposition dans le département. Et pourtant, les États majors n’y ont pas contribué».
Une brève introduction, avant qu’Amadou Ba ne rende hommage à d’illustres enfants de Nioro, dont «Moustapha Niass, un grand commis de l’Etat, Serigne Mbaye Thiam et Mamadou Moustapha Ba. Des hommes de valeurs, compétents et généreux, mais aussi de grands contributeurs au développement économique et social du pays».
Aussi, renseigne le Président de la Nouvelle Responsabilité, «Le Sénégal a une administration robuste, républicaine et loyale. J’en distincte l’armée nationale pour son professionnalisme, sa loyauté et son patriotisme». Un sujet qui, manifestement, tient à cœur l’ ancien PM qui enchaine: «Ne mêlons pas les armées à nos discussions politiciennes. Ne jouons pas avec les socles de notre nation. Le rôle d’un Premier ministre n’est pas de stigmatiser de vaillants officiers qui ont tout donné à leur pays».
Voilà qui est clair et bien exprimé avant que le Président Ba ne revienne à la politique pour indiquer que sa coalition veut une majorité qui lui permettra de gouverner pour remettre le Sénégal sur la bonne direction. Situation qui ramènerait l’actuel Premier ministre, plus apte à s’opposer à ce qu’il sait faire de mieux.
La compétition électorale, ajoute Amadou Ba, «ne doit pas être une occasion pour détruire, déconstruire et démolir les bases qui soutendent notre pays. Débattons, faisons valoir les idées et que le meilleur gagne. On ne bâti pas un pays dans la division et la violence».
D’où le satisfecit du Président Ba qui peine à contenir sa joie. «Je suis heureux de constater la dynamique unitaire de l’opposition dans le département. Et pourtant, les États majors n’y ont pas contribué».
Une brève introduction, avant qu’Amadou Ba ne rende hommage à d’illustres enfants de Nioro, dont «Moustapha Niass, un grand commis de l’Etat, Serigne Mbaye Thiam et Mamadou Moustapha Ba. Des hommes de valeurs, compétents et généreux, mais aussi de grands contributeurs au développement économique et social du pays».
Aussi, renseigne le Président de la Nouvelle Responsabilité, «Le Sénégal a une administration robuste, républicaine et loyale. J’en distincte l’armée nationale pour son professionnalisme, sa loyauté et son patriotisme». Un sujet qui, manifestement, tient à cœur l’ ancien PM qui enchaine: «Ne mêlons pas les armées à nos discussions politiciennes. Ne jouons pas avec les socles de notre nation. Le rôle d’un Premier ministre n’est pas de stigmatiser de vaillants officiers qui ont tout donné à leur pays».
Voilà qui est clair et bien exprimé avant que le Président Ba ne revienne à la politique pour indiquer que sa coalition veut une majorité qui lui permettra de gouverner pour remettre le Sénégal sur la bonne direction. Situation qui ramènerait l’actuel Premier ministre, plus apte à s’opposer à ce qu’il sait faire de mieux.
La compétition électorale, ajoute Amadou Ba, «ne doit pas être une occasion pour détruire, déconstruire et démolir les bases qui soutendent notre pays. Débattons, faisons valoir les idées et que le meilleur gagne. On ne bâti pas un pays dans la division et la violence».