En détention, Moustapha Diakhaté et Adama Gaye sous la menace de lourdes peines
Les enquêteurs de la Cybercriminalité et de la Division des investigations criminelles (DIC) ont auditionné, hier vendredi, Moustapha Diakhaté et Adama Gaye. Ces deux personnalités publiques sont placées en garde à vue pour « insultes par le biais d’un système informatique envers un groupe se caractérisant par son origine nationale » et « diffusion de fausses nouvelles ». Leur sort sera fixé lundi.
Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakaar, et Adama Gaye, journaliste reconnu pour son ton incisif, se retrouvent dans la tourmente judiciaire. À quelques heures d’intervalle, chacun a été convoqué par des branches distinctes de la police judiciaire : la Division de la Cybercriminalité pour l’un, la DIC pour l’autre. Tous deux ont terminé la journée sous le régime de la garde à vue, au cœur d’une procédure judiciaire stricte.
Leader du mouvement « Aar Domi Sénégal – Mouvement pour la République et la Démocratie », Moustapha Diakhaté a passé une journée éprouvante dans les locaux de la Division de la Cybercriminalité. Les enquêteurs se sont penchés sur des propos tenus lors de son passage à une émission de la chaîne 7TV, jugés offensants.
Selon des sources de L’Observateur, repris par Senenews, l’audition s’est concentrée sur une déclaration controversée : « Le peuple sénégalais est maudit. Comment un pays normal peut-il choisir Diomaye Faye, qui n’a aucune expérience de la gestion de l’État, comme représentant électoral ? Ça montre que le Sénégal est un peuple maudit. » Ces paroles, prononcées à l’antenne, ont été minutieusement analysées par les enquêteurs. Finalement, Moustapha Diakhaté a été placé en garde à vue pour « insultes par le biais d’un système informatique envers un groupe se caractérisant par son origine nationale ».
De son côté, Adama Gaye, journaliste célèbre pour ses prises de position audacieuses, est accusé de « diffusion de fausses nouvelles » dans le cadre de l’affaire entourant la mort de l’ancien ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba. Lors d’une intervention sur la chaîne Sen TV, il avait remis en question l’hypothèse d’une mort naturelle, préférant avancer celle d’un homicide. « J’ai des informations précises qui confirment mes propos », avait-il affirmé.
Cette déclaration a poussé le procureur de la République à s’autosaisir, ordonnant à la DIC d’auditionner le journaliste. Vendredi matin, à 11 h, Adama Gaye s’est présenté dans les locaux de la DIC, accompagné de son avocat, Me Seydou Diagne. Pendant plusieurs heures, les enquêteurs ont tenté de lui faire révéler ses sources. Il a notamment visionné l’extrait incriminé, dans lequel il déclare que l’ancien ministre n’était pas décédé de mort naturelle.
Pour justifier ses propos, Adama Gaye a expliqué s’appuyer sur des communiqués officiels du procureur de la République et sur des discussions avec des membres de la famille du défunt, qui auraient exclu tout comportement suicidaire chez l’ancien ministre. À l’issue de cette longue audition, il a été placé en garde à vue pour « diffusion de fausses nouvelles ». Il sera confronté une dernière fois aux enquêteurs lundi, lors d’un entretien décisif.
Les prochains jours s’annoncent cruciaux pour ces deux figures publiques, qui devront s’expliquer davantage devant la justice. Les regards restent braqués sur cette affaire, symbole des tensions liées aux responsabilités de l’expression publique au Sénégal, lit-on dans Senenews.
Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yaakaar, et Adama Gaye, journaliste reconnu pour son ton incisif, se retrouvent dans la tourmente judiciaire. À quelques heures d’intervalle, chacun a été convoqué par des branches distinctes de la police judiciaire : la Division de la Cybercriminalité pour l’un, la DIC pour l’autre. Tous deux ont terminé la journée sous le régime de la garde à vue, au cœur d’une procédure judiciaire stricte.
Leader du mouvement « Aar Domi Sénégal – Mouvement pour la République et la Démocratie », Moustapha Diakhaté a passé une journée éprouvante dans les locaux de la Division de la Cybercriminalité. Les enquêteurs se sont penchés sur des propos tenus lors de son passage à une émission de la chaîne 7TV, jugés offensants.
Selon des sources de L’Observateur, repris par Senenews, l’audition s’est concentrée sur une déclaration controversée : « Le peuple sénégalais est maudit. Comment un pays normal peut-il choisir Diomaye Faye, qui n’a aucune expérience de la gestion de l’État, comme représentant électoral ? Ça montre que le Sénégal est un peuple maudit. » Ces paroles, prononcées à l’antenne, ont été minutieusement analysées par les enquêteurs. Finalement, Moustapha Diakhaté a été placé en garde à vue pour « insultes par le biais d’un système informatique envers un groupe se caractérisant par son origine nationale ».
De son côté, Adama Gaye, journaliste célèbre pour ses prises de position audacieuses, est accusé de « diffusion de fausses nouvelles » dans le cadre de l’affaire entourant la mort de l’ancien ministre des Finances, Mamadou Moustapha Ba. Lors d’une intervention sur la chaîne Sen TV, il avait remis en question l’hypothèse d’une mort naturelle, préférant avancer celle d’un homicide. « J’ai des informations précises qui confirment mes propos », avait-il affirmé.
Cette déclaration a poussé le procureur de la République à s’autosaisir, ordonnant à la DIC d’auditionner le journaliste. Vendredi matin, à 11 h, Adama Gaye s’est présenté dans les locaux de la DIC, accompagné de son avocat, Me Seydou Diagne. Pendant plusieurs heures, les enquêteurs ont tenté de lui faire révéler ses sources. Il a notamment visionné l’extrait incriminé, dans lequel il déclare que l’ancien ministre n’était pas décédé de mort naturelle.
Pour justifier ses propos, Adama Gaye a expliqué s’appuyer sur des communiqués officiels du procureur de la République et sur des discussions avec des membres de la famille du défunt, qui auraient exclu tout comportement suicidaire chez l’ancien ministre. À l’issue de cette longue audition, il a été placé en garde à vue pour « diffusion de fausses nouvelles ». Il sera confronté une dernière fois aux enquêteurs lundi, lors d’un entretien décisif.
Les prochains jours s’annoncent cruciaux pour ces deux figures publiques, qui devront s’expliquer davantage devant la justice. Les regards restent braqués sur cette affaire, symbole des tensions liées aux responsabilités de l’expression publique au Sénégal, lit-on dans Senenews.