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Israël frappe Beyrouth, 11 morts et 62 blessés (VIDÉOS)

Ce 23 novembre, Israël a attaqué la partie centrale de Beyrouth, cherchant à assassiner Mohammad Haïdar, responsable des opérations du Hezbollah, selon la chaîne Al Hadath. Cependant, le Hezbollah a démenti les rumeurs sur sa mort. Amin Sherri, membre de la faction parlementaire chiite libanaise «Fidélité à la Résistance», a déclaré qu'Israël avait «une fois de plus attaqué des civils dans la partie centrale de la capitale». Il s'agit de la quatrième frappe aérienne israélienne sur le centre de Beyrouth cette semaine.

Mohammad Haïdar, également connu sous le surnom d'«Abou Ali», occupe une position de premier plan au sein du Hezbollah. L'une des figures les plus influentes et expert en sécurité du mouvement, il tient un rôle crucial au Conseil du Jihad, une entité subordonnée au Conseil de la Choura, conseil d'administration du Hezbollah. Il est chargé de superviser les activités de surveillance, de recrutement, la préparation des combattants, ainsi que la gestion du matériel militaire et des dispositifs de sécurité du groupe.

L'attaque a complètement détruit un immeuble de huit étages, et cinq autres bâtiments ont été endommagés. Au moins 11 personnes ont été tuées et 62 autres blessées lors de l'attaque aérienne de l'armée de l'air israélienne sur la capitale libanaise. Le nombre de victimes et de blessés pourrait augmenter. Ces données ont été fournies par Al Hadath, qui cite des sources médicales à Beyrouth.

Pour sa part, Tsahal a signalé que de nombreux projectiles tirés par le Hezbollah avaient traversé la frontière entre le Liban et Israël. Cette semaine, le Hezbollah a lancé une multitude de roquettes vers diverses régions d'Israël. Selon l'armée israélienne, elles auraient mis en danger la vie de millions d'habitants de la région.

L'attaque visant Mohammad Haïdar n'était pas la seule contre le Liban ce 23 novembre. La direction de la défense civile du Liban a également rapporté une nouvelle attaque de drone israélien contre un groupe de pêcheurs libanais sur la plage de la ville de Tyr, qui a tué une personne et en a blessé deux autres.

Impact humanitaire et sanitaire du conflit Israël-Hezbollah

Depuis le début de l'opération israélienne contre le Hezbollah, environ 900 000 Libanais ont été forcés de quitter leurs foyers, selon le rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies au Liban.

De plus, quelque 600 000 personnes ont quitté le pays. La majorité des réfugiés se sont dirigés vers la Syrie, mais aussi vers l'Irak.

Selon le bureau de l'Organisation mondiale de la santé au Liban, un hôpital sur dix est temporairement fermé ou partiellement opérationnel en raison du conflit entre Israël et le Hezbollah.

Ce conflit, qui a commencé en 2023, s'est intensifié fin septembre et début d'octobre. Le 23 septembre, l'armée de défense d'Israël (Tsahal) a annoncé l'opération «Flèches du Nord» dans le sud du Liban, visant à détruire l'infrastructure du mouvement chiite Hezbollah. Dans la nuit du 1er octobre, l'armée israélienne a commencé des raids terrestres «limités» dans les régions sud du pays.

Israël a déjà éliminé plusieurs commandants de haut rang du Hezbollah, dont Hassan Nasrallah, ancien chef du Hezbollah, Fouad Choukr, un proche collaborateur de Hassan Nasrallah, ainsi qu'Hachem Safieddine, figure éminente du Hezbollah et, au moment de sa mort, son successeur potentiel.

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