Au Tchad, les victimes des « tirs de joie » oubliées par l’État
Dans un rapport publié mercredi 27 novembre, l’ONG Human Rights Watch accuse les forces de sécurité tchadiennes d’avoir fait un usage non réglementaire de la force pour célébrer les résultats provisoires de l’élection présidentielle en mai dernier, entraînant « la mort de onze personnes et faisant des centaines de blessés ». Sur place, aucun bilan n’a été communiqué par les autorités et aucune enquête n‘a été ouverte.