L'affaire Keur Yermande : les anciennes ministres Fatou Diané et Marie Khémesse Ngom ciblées par une plainte de Ndella Madior Diouf
L’affaire Keur Yermande continue de faire couler beaucoup d’encre. Depuis sa cellule, Ndella Madior Diouf, directrice de la pouponnière en question, a décidé de porter plainte contre toutes les personnes impliquées dans cette affaire, qui l’a conduite en prison. Selon le quotidien EnQuête, parmi les cibles de ses plaintes figurent les anciennes ministres Fatou Diané, ex-ministre de la Femme, et Marie Khémesse Ngom, ex-ministre de la Santé. Elles sont accusées de non-assistance à nouveau-né en danger et de participation à un prétendu kidnapping organisé de nouveau-nés
Ndella Madior Diouf entend également poursuivre le quotidien L’Observateur pour manipulation de l’opinion publique et diffusion de fausses informations. Selon elle, le journal aurait publié des articles visant à ternir l’image de la pouponnière et à alimenter les polémiques autour de cette affaire.
Le journal ajoute que l’influenceuse Nogaye Kara est également mise en cause. Ndella Madior Diouf lui reproche d’avoir contribué à la diffusion massive de vidéos préparées, selon elle, par les deux anciennes ministres, dans le but de nuire à la réputation de Keur Yermande.
Par ailleurs, et toujours dans cette logique, Cheikh Tidiane Ndiaye, assistant et stagiaire à la radio Saphir Fm, devra répondre pour avoir filmé la vidéo controversée à l’origine du scandale.
Les hôpitaux Albert Royer, Dalal Diam, et Abass Ndao sont également cités dans cette série de poursuites. Ils sont accusés de non-assistance à nouveau-né en danger, ainsi que de retards et refus de prise en charge médicale, ce qui aurait entraîné la mort de plusieurs bébés, dont Mouhamed, Bijou Ngoné et Youssou Ndour, selon les affirmations de Ndella Madior Diouf.
Pour sa défense, la directrice de Keur Yermande qualifie cette affaire de véritable sabotage, orchestré, selon elle, dans le but de récupérer les enfants pris en charge par sa pouponnière. Elle rejette également les accusations d’exercice illégal de la médecine, affirmant qu’elle est étudiante en 6e année de médecine et qu’elle agit dans le cadre de la loi.
Enfin, elle a révélé que Cheikh Tidiane Ndiaye, El Hadji Ndiaye et Djiby Sow, récemment libérés, avaient inhumé légalement les bébés au cimetière de Yoff avec une autorisation délivrée par la mairie de Grand-Yoff.
Le journal ajoute que l’influenceuse Nogaye Kara est également mise en cause. Ndella Madior Diouf lui reproche d’avoir contribué à la diffusion massive de vidéos préparées, selon elle, par les deux anciennes ministres, dans le but de nuire à la réputation de Keur Yermande.
Par ailleurs, et toujours dans cette logique, Cheikh Tidiane Ndiaye, assistant et stagiaire à la radio Saphir Fm, devra répondre pour avoir filmé la vidéo controversée à l’origine du scandale.
Les hôpitaux Albert Royer, Dalal Diam, et Abass Ndao sont également cités dans cette série de poursuites. Ils sont accusés de non-assistance à nouveau-né en danger, ainsi que de retards et refus de prise en charge médicale, ce qui aurait entraîné la mort de plusieurs bébés, dont Mouhamed, Bijou Ngoné et Youssou Ndour, selon les affirmations de Ndella Madior Diouf.
Pour sa défense, la directrice de Keur Yermande qualifie cette affaire de véritable sabotage, orchestré, selon elle, dans le but de récupérer les enfants pris en charge par sa pouponnière. Elle rejette également les accusations d’exercice illégal de la médecine, affirmant qu’elle est étudiante en 6e année de médecine et qu’elle agit dans le cadre de la loi.
Enfin, elle a révélé que Cheikh Tidiane Ndiaye, El Hadji Ndiaye et Djiby Sow, récemment libérés, avaient inhumé légalement les bébés au cimetière de Yoff avec une autorisation délivrée par la mairie de Grand-Yoff.