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Les encadrants Ski de Rando-Ski Alpinisme se sont réunis à la Clusaz pour lancer la saison 2025

Le 7 et 8 décembre, la commission Ski de Rando - Ski Alpinisme a organisé son WE Cohésion 2025 renouant ainsi avec de vieilles traditions.

 

 

L’activité SkI de Rando-Ski Alpinisme est l’une des activités historiques et stratégiques de notre club, du fait du nombre d’encadrants, de participants, de sorties organisées (141 la saison passée) et de journées de terrain (265 journées).  La commission avait décidé, il y a quelques mois, d’organiser un WE Cohésion destiné à tous ses encadrants et co-encadrants afin de lancer la saison.

 

Nous nous sommes donc retrouvés samedi matin, après un transport en minibus «éco-friendly», dans la station encore endormie et vierge de neige, de La Clusaz, à l’Auberge de jeunesse située à 1200 m,  au pied de l’Etale (Merci aux conducteurs Eric, Gilles, Jeff et Sylvain).

Nous fûmes accueillis par le grand sourire d’Adeline, co-responsable du gite, également skieuse de randonnée. Nous étions en famille !

 

Nous étions près de 30, ce qui correspond à 43% des effectifs d’initiateurs dédiés. Pas si mal pour une première fois décidée tardivement, d’autant que nous avions subi quelques annulations de dernière minute …

Trente Cafistes de 26 à 76 ans, lyonnais de vielle souche, mais aussi bourguignon, savoyard, dauphinois, alsacien, auvergnat, béarnais, parisien, etc… D’aucuns auraient même vu une bretonne (Elle ne portait néanmoins pas de coiffe). La rumeur parle de l’infiltration d’un sujet de la couronne britannique sans doute heureux détenteur de la double inscription CAF et Alpine club

Trente Cafistes de toutes qualités : Bénévoles, co-encadrantes et co-encadrants hyper actifs, initiatrice et initiateur stagiaires, initiateurs récemment brevetés, initiateurs d’expérience voir honoraires. Les initiateurs « émérites » étaient restés dans leur lit, sauf notre « inoxydable François » que l’on avait croisé, le matin même, sur le parking de Bron.

Après un café et des croissants, la matinée, ouverte par Julien, fut consacrée à faire connaissance. Ainsi, sur une idée d’Éric, chacun présenta son voisin, les chanceux présentant leur voisine ….

On en apprit de belles sur les « montagne sacrées » de certains. La crête bleue des Vosges, la roche de Solutré et le puy de Dôme furent enfin reconnus à leur juste mesure (au moins 2000 m). On glosa longtemps sur la façon de prononcer "Queyras" ou "Queyra".

Chacun évoqua ses attentes. Bernard demanda d’ailleurs « Quand est ce qu’on mange ? »

Le repas pris (T’as pas un peu de pain !), on passa aux choses sérieuses en ouvrant quelques débats dont nous reparlerons une autre fois.

A l’issue, la nuit tomba et l’on entreprit de regarder un film sur le terrible accident de 2018 au Pigne d’Arolla en Suisse. L’ambiance fut un peu plombée, mais les conclusions instructives.

Afin de se remettre, on passa au bar. Bernard pris seulement une bière, car nous étions en retard pour le repas du soir préparé, avec amour, par notre cuistot belge et informaticien (il y a des associations de compétences parfois bizarres).

On dévora donc une authentique raclette dont tous les éléments venaient de producteurs locaux. Notre cuistot connaissant personnellement les vaches et les cochons.  Nous étions rassurés. Circuit court et Tradition… La rumeur, encore elle, prétendrait que nous aurions bu du vin.

Un groupe de Cafiste estimé à 30 personnes par les autorités, aurait été vu, ensuite, au bar, s’envoyant quelques petits verres de Genépi.

 Le lendemain, au réveil, le paysage était blanc, et certains d’entre nous avaient mal au crâne….

On passa donc, à la suite et fin du programme :

  • Organisation à la suite d’une avalanche : RIOPASO  (Merci Jean Philippe)
  • Utilisation des RADIOS (Merci Romain)

Déprimés par tant de messages stressants, nous décidâmes alors d’arrêter peut-être pas le ski de rando, mais dans tous les cas, à court terme de rentrer à la maison, non sans avoir fait une petite photo et recassé la croute.

Bernard n’ayant plus de pain, on envisagea d’appeler les secours, par radio bien sûr (Son téléphone n’avait plus de batterie)

Nous nous sommes donc, quittés, en début d’après-midi, chacun choisissant son destin.

D’aucuns se seraient arrêtés à Thônes acheter du Reblochon. D’autres  semblaient pressés de rentrer à Lyon, pour allumer les bougies du 8 décembre afin de remercier la vierge Marie d’avoir préserver la vie des Lyonnais.

La bougie du 8 décembre, celle qu’il faut toujours avoir dans son sac à dos… avec aussi un briquet, en cas de bivouac impromptu …

Rappel de la FFCAM aux Cafistes de l'antique section Lyonnaise : La bénédiction de la Vierge Marie ne dispense pas du triptyque « DVA, pelle, sonde ».

 Bon hiver à tous !

On recommencera l’an prochain.

Gilbert 

 

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