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EN DIRECT. Futur gouvernement : aucune nouvelle coalition n'a été trouvée à ce stade

Un dernier Conseil des ministres puis un nouveau chef du gouvernement. Emmanuel Macron a promis de nommer d’ici jeudi, et potentiellement dès ce mercredi 10 décembre, le successeur de Michel Barnier à Matignon, qui sera chargé de négocier a minima un accord pour éviter la censure.

Les infos à retenir :

⇒ Emmanuel Macron a promis de nommer d’ici jeudi un nouveau Premier ministre

⇒ La coalition qui soutenait Barnier n'a pas pu à ce stade être élargie, selon le président

⇒ La "loi spéciale" pour le budget présentée lors du dernier conseil des ministres du gouvernement Barnier

12h05

La coalition qui soutenait Michel Barnier n'a pas pu être élargie à ce stade

Emmanuel Macron a dit ce mercredi en Conseil des ministres que le "socle" de partis qui soutenait l'exécutif de Michel Barnier, réunissant le camp présidentiel et la droite, n'avait pu "en l'état" être élargi, a rapporté la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.

Le président a "insisté sur le fait qu'il n'y avait pas actuellement de socle plus large que celui qui est en place aujourd'hui. Et qu’il restait donc désormais à savoir si certains étaient prêts à élargir ce socle ou à s'accorder sur un principe de non censure", a-t-elle déclaré à la presse alors que des discussions sont engagées avec les socialistes, les communistes et les écologistes. "Le pays n'a ni le luxe de l'instabilité, ni le luxe de l'immobilisme", a-t-elle plaidé. Elle n'a pas précisé si cela signifiait qu'Emmanuel Macron, qui doit nommer un Premier ministre d'ici jeudi, le choisirait dans cette coalition sortante entre les macronistes et Les Républicains.

Le chef de l'Etat a aussi "remercié" Michel Barnier et son gouvernement, estimant que la censure votée la semaine dernière à l'Assemblée nationale par la gauche et l'extrême droite était "un choix grave" qui "aurait des conséquences", selon Maud Bregeon. "Il a bien rappelé qu'il fallait faire comprendre aux Français que la censure aura des conséquences sur leur quotidien", a complété une source gouvernementale.

11h50

La "loi spéciale" destinée à éviter la paralysie budgétaire présentée en conseil des ministres

Le projet de "loi spéciale" pour assurer la continuité de l'Etat à partir de janvier, faute de budget 2025, a été présenté ce mercredi en conseil des ministres, a indiqué la porte-parole du gouvernement démissionnaire Maud Bregeon. Ce projet de loi, qui sera examiné lundi à l'Assemblée puis le 18 décembre au Sénat, vise principalement à autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget pour l'année en cours.

10h40

Ne pas utiliser le 49.3 serait "un contournement de la Constitution", estime Marine Le Pen

Mardi, le président de la République Emmanuel Macron a réuni les chefs des partis politiques hors Rassemblement national et LFI pour préparer la formation d'un nouveau gouvernement. A l'issue de cette rencontre, plusieurs voix - dont celles du premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure et de la patronne des Ecologistes Marine Tondelier - ont avancé la possibilité d'un renoncement au 49.3, qui permet l'adoption d'un texte sans vote au Parlement, en échange d'une forme de non-censure. "C'est déjà un engagement ahurissant (...) un contournement de la Constitution", a réagi ce mercredi Marine Le Pen sur France 2.

"Voilà un président de la République qui vient dire qu'il n'y aura pas de 49.3 à la place d'un Premier ministre, qu'il n'a pas nommé (...) et des chefs de parti qui viennent dire qu'ils n'utiliseront pas un outil qui est celui de la Constitution, même s'il s'agissait de défendre les Français d'un danger imminent (...) Ce n'est pas la vision que j'ai de la politique", a ajouté la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.

Questionnée sur son sentiment à l'issue de la réunion des chefs de parti, Marine Le Pen s'est dite "pas mécontente de ne pas avoir été invitée" : "En réalité ils ne s'étaient pas réunis pour savoir comment régler les problèmes des Français, mais plutôt comment rester sur le cheval (...) Comment s'assurer de conserver cette place le plus longtemps possible (...) Je n'avais rien à y faire".

09h00

Pour Olivier Faure, le nouveau Premier ministre "ne peut pas être François Bayrou"

Le nouveau Premier ministre "ne peut pas être François Bayrou" qui incarnerait une "continuité" du macronisme, a déclaré ce mercredi le socialiste Olivier Faure, qui veut un Premier ministre "issu de la gauche". "Cela ne peut pas être François Bayrou", a estimé Olivier Faure sur BFMTV/RMC, sans s'avancer sur une éventuelle censure d'un gouvernement dirigé par le centriste qui fait figure de favori pour être nommé à Matignon.

08h45

Présidentielle : Marine Le Pen toujours plus haut au premier tour, selon un sondage

Marine Le Pen obtiendrait, en fonction de ses adversaires, entre 36 et 38% des voix au premier tour de la présidentielle, et Jordan Bardella à peine moins, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro Magazine et Sud Radio publié ce mercredi.

Selon ce sondage, réalisé en ligne du 6 au 9 décembre, donc après la motion de censure ayant conduit au renversement du gouvernement Barnier, Marine Le Pen obtiendrait 36% des voix contre Edouard Philippe (25%) et même 38% contre Gabriel Attal (20%). Son score progresse même de deux points par rapport à une précédente enquête de septembre. Si elle était déclarée inéligible par la justice dans le procès des assistants parlementaires du RN et ne pouvait concourir, Jordan Bardella obtiendrait un score à peine plus faible avec 34% des voix contre Edouard Philippe (26%).

Le sondage se place dans l'hypothèse de la présence d'un candidat LR, Laurent Wauquiez, qui obtiendrait entre 6 et 8% des voix et d'une gauche éclatée entre quatre candidatures (Jean-Luc Mélenchon, un socialiste - Olivier Faure ou François Hollande -, Marine Tondelier et Fabien Roussel). Dans tous les cas, le leader de LFI obtient le meilleur score, sans dépasser toutefois 12%. Olivier Faure plafonne à 5% et François Hollande à 7%. Le total des quatre candidats de gauche ne dépasse pas 25%.

08h00

Dernier conseil des ministres pour le gouvernement Barnier

Au lendemain d’une réunion inédite autour du président des chefs de parti hors LFI et RN, Michel Barnier et son gouvernement se retrouvent ce mercredi matin une dernière fois à l’Elysée - fait rarissime pour une équipe démissionnaire. Au menu de ce Conseil des ministres : un projet de "loi spéciale" pour assurer la continuité de l’Etat à compter de janvier. La censure de Michel Barnier la semaine dernière, trois mois à peine après sa nomination, a en effet laissé en suspens le budget 2025.

Cette "loi temporaire", dont l’adoption ne fait guère de doute, sera examinée lundi à l’Assemblée nationale, puis le 18 décembre au Sénat. Le texte est réduit à sa plus simple expression pour autoriser le gouvernement à lever les impôts et dépenser les crédits sur la base du budget pour l’année en cours.

07h50

Lecornu, Bayrou, Vautrin, toujours en lice

Les noms qui circulent pour prendre la suite de Michel Barnier émanent du bloc central, comme celui de François Bayrou, de nouveau reçu mardi matin à l’Elysée. Les ministres macronistes Sébastien Lecornu ou Catherine Vautrin sont aussi cités, tout comme l’ex-ministre Jean-Yves Le Drian, qui a décliné selon des sources macronistes, ou des responsables de droite comme le maire de Troyes François Baroin.

07h45

Un nouveau Premier ministre sera nommé d’ici jeudi, selon Emmanuel Macron

Mardi, devant les chefs des communistes, des socialistes, des écologistes, du camp présidentiel et du parti Les Républicains, Emmanuel Macron a promis de nommer "dans les 48 heures" son prochain Premier ministre. Plusieurs proches tablent sur un choix dès ce mercredi soir. Charge au nouveau locataire de Matignon de négocier avec ces partis une participation au gouvernement, ou leur soutien à certains textes dont le budget, ou encore, a minima, un accord de "non-censure". Ensuite seulement, il composera son équipe.

S’il a pu constater l’absence d’appétit pour un "gouvernement d’union nationale", le président espère avoir trouvé une forme de consensus vers un accord de non-censure qui permettrait au futur gouvernement de survivre plus longtemps que celui, éphémère, de Michel Barnier.

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