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Champagne : les cuvées parcellaires qui nous ont séduits

Différentes démarches concourent à se centrer sur la parcelle, l’élément premier de la production viticole. La Champagne en recense près de 280 000 ! Mais toutes, tant s’en faut, ne présentent pas de caractéristiques de terroir originales. La réhabilitation des cépages oubliés (petit meslier, pinots blanc et gris, arbane) s’inscrit bien dans l’approche parcellaire : survivants du passé viticole de la Champagne ou nouvellement (re) plantés), ils courent sur de très petites surfaces (d’où une faible production), des sous-parcelles de lieux-dits, ces derniers étant l’équivalent des fameux climats de la Bourgogne, progressivement et précisément délimités par l’homme et reconnus par leur nom depuis des siècles.

L’expression pure d’un grand ou premier cru, aussi, est souvent issue d’une parcelle unique ou de l’assemblage de deux d’entre elles d’un même lieu-dit. Là encore le nombre de bouteilles de ces monocrus s’en trouve limité.

Enfin, également à l’image de la Bourgogne, les clos constituent la forme la plus ancienne et la plus aboutie de parcelles de vignes. Physiquement délimitée par une enceinte de murets, de haies ou de grilles, ces espaces intimes sont passés d’une douzaine dans les années 1990, à 39 aujourd’hui, dont la quasi-totalité s’affichent désormais sur une étiquette.

Impossible toutefois de dénombrer l’ensemble des cuvées parcellaires de champagne, car beaucoup ne sont élaborées que les grandes années et (ou) selon des critères propres à chaque exploitation. Petit inventaire des plus renommées cuvées parcellaires qui nous ont séduits.

CTJ 3830 Flacons de fête PARCELLAIRES
  • Clos du Château de Bligny

Ce domaine de la Côte des Bar (Aube), qui s’étend sur 30 hectares, se trouve le seul récoltant-manipulant à bénéficier de l’appellation "château". Voilà vingt ans, la famille Rapeneau y a créé un clos d’un petit hectare – 89 ares précisément –, où six cépages des sept autorisés dans l’appellation champagne sont complantés et vendangés ensemble. "La plus pure expression d’un micro-terroir et d’un microclimat", confie Jean-Rémy Rapeneau. (3 500 bouteilles environ). 68 €

  • Gaidoz-Forget Les Monthouzons Millésime 2018

Toute son enfance, Bertille Gaidoz courait dans les vignes de ses parents, à Ludes, et se cachait à la cave, derrière les bouteilles de champagne… Sa vocation a mûri comme une bonne cuvée, patiemment, mais sûrement. La jeune vigneronne présente sa nouvelle cuvée parcellaire extra brut 100 % meunier, un premier cru issu du terroir de Taissy, dans la Montagne de Reims. Nez subtil, notes délicates d’agrumes et de bois rose. 64 €.

  • Lombard Lieu-dit Le Bas des Gaumes Brut Nature 2017 (bio)

Neuvième sélection proposée par la maison d’Epernay. Ce 2017 est issu de 1,12 hectare du cru Vertus. "Le lieu-dit se distingue par une structure de sol atypique qui reflète un riche passé. Cultivée en agriculture biologique, la vigne produit des chardonnays au profil réducteur, offrant un équilibre remarquable entre fraîcheur et fruité", détaille Thomas Lombard. Notes d’épices douces et de fruits blancs. 90 €.

  • Philipponnat La Rémissonne 2015

Cette parcelle de pinot noir borde le mythique Clos des Goisses, à Mareuil-sur-Ay. 2015 est le deuxième opus sorti, après 2009. Seules 2 710 bouteilles ont été produites dans ce millésime. Un premier nez élégant et expressif s’exprime avec des notes de fruits jaunes, de compote d’abricot et de coing. À l’aération, le vin dévoile un côté plus complexe avec des notes florales de rose, d’agrumes et de bergamote. Finale légèrement épicée et vanillée. 189 €.

  • Canard-Duchêne P181 (bio)

Ce champagne de la vénérable maison de Ludes tire son nom du numéro de cadastre de la parcelle cultivée en bio dont il est issu. Cette dernière court sur neuf hectares exposés au sud, à Verneuil, dans la Vallée de la Marne, où s’épanouissent pinot noir, pour un peu plus d’un tiers, chardonnay et meunier. Dosée en extra brut, cette cuvée révèle tout son potentiel aromatique grâce à une première fermentation des raisins blancs en fût de chêne. Notes de nectarine et de mandarine.38 €.

  • Drappier Trop M’en Faut Brut Nature (bio)

Cette cuvée joue avec les mots pour nommer autrement le cépage fromenteau qui la constitue à 100 %. Un pinot gris oublié, cher au cœur d’Hugo Drappier qui souhaitait le faire revivre. Issue de la parcelle Les Truchots, au sol calcaire jurassique kimmeridgien, la production atteint aujourd’hui 8 000. La tension de l’effervescence s’assouplit avec des notes de miel d’acacia. Délicieuses saveurs de mirabelle bien mûre. A découvrir. 67 €.

  • Alexandre Bonnet Les Vignes Blanches BdN 2019

"Nous avons su garder dans notre ADN une part bourguignonne", explique Arnaud Fabre, le directeur de ce fleuron du cru des Riceys (Aube) en pleine renaissance. La maison, qui a investi dans une cuverie parcellaire, travaille le pinot noir en expert. Ce blanc de noirs, qui respire le terroir calcaire kimméridgien dont il est issu, offre une séduisante complexité́ exotique et épicée, portée par une bouche puissante et énergique à la finale iodée. 65 €.

  • Joseph Perrier La Côte à Bras AH 83 2015

« Dès 2007, mon père a eu l’idée originale de travailler cette parcelle de 77 ares de façon exceptionnelle. L’expression du pinot noir de Cumières, frais et salin", raconte Benjamin Fourmon, le président de la seule maison de Châlons-en-Champagne. Les 7 432 bouteilles élaborées dans ce millésime ont vieilli sur lies durant quatre-vingt-dix mois dans les caves gallo-romaines du IVe siècle. Des arômes de fruits rouges, de cassis juste mûr, de sureau évoluent sur des notes salines légèrement zestées. 87,50 €.

  • Tarlant L’Enclume 2011 (bio)

A l’instar de leurs aînés, depuis dix générations, Mélanie et Benoît Tarlant sont adeptes d’une expression singulière du terroir par l’approche parcellaire et le non-dosage. A l’image des 1 900 bouteilles de ce pur chardonnay sur silex d’Œuilly, fief familial de la vallée de la Marne. Des arômes pâtissiers de brioche aux fruits secs, de praline et de feuilleté à la poire précèdent des notes de fruits blancs et d’agrumes jaunes. Belle finale citronnée. 65 €.

  • Philippe Gonet Belemnita 2009

Fratrie de la sixième génération d’une lignée de vignerons de la Côte des Blancs, Chantal et Pierre Gonet ont donné à leurs flacons de prestige (tirés à 2 875 exemplaires) le nom des fossiles marins très présents dans la langue de craie qui s’étend au sud d’Epernay. Composée des chardonnays de deux parcelles du grand cru Mesnil-sur-Oger (Mont-Joly et Les Hauts-jardins), la cuvée non dosée, tendue et cristalline, apparaît comme la parfaite illustration du terroir dont elle est issue. Fragrances de miel et de noisette grillée ouvrent la voie à des notes toastées et vineuses que couronnent quelques accents d’agrumes. 231 €.

  • Bollinger PNVZ19

"Cette cuvée entièrement issue de pinot noir s’inscrit dans ce qui fait l’essence, l’ADN de notre maison : une vision singulière de ce cépage emblématique", explique Charles-Armand de Belenet, le directeur général de Champagne Bollinger. "PN" déchiffré, précisons que VZ signifie que les raisins proviennent de Verzenay, cru historique de la maison dans la Montagne de Reims, et que 19 indique l’année de base de l’assemblage (à hauteur de 50 %). Un vin riche, crémeux, tendu et doté de beaux amers en finale. 125 €

  • Christian Gosset Les Pierres Robert 2019

Sur le coteau d’Aÿ, où sa famille est enracinée depuis plus de cinq siècle, ce vigneron passionné jongle avec ses parcelles et sculpte une gamme de champagnes identitaires. Le pinot noir prend ici des accents de craie. Ceux de ce lieu-dit, vinifiés et élevés sous bois, expriment des notes de mangue et de poire et qu’agrémentent la vanille et l’anis. De toniques agrumes dispersent ensuite dans le palais vivacité et fraîcheur. Saisissante finale saline. 75 €

Et aussi : autres parcellaires

  • Thiénot La Vigne aux gamins 2013

Cette cuvée d’excellence est issue d’une parcelle de chardonnay d’un demi-hectare, située à Avize, offerte par Alain Thiénot à ses enfants, Garance et Stanislas, lorsqu’ils l’ont rejoint dans l’entreprise familiale. Un vin empreint de minéralité, de jolies notes florales et d’une salinité caractéristique de ce grand cru de la Côte des Blancs. 135 €.

  • Pannier Ode au Meunier

Deux cuvées "collector" (1 500 bouteilles chacune) que la maison historique de Château-Thierry (Aisne) consacre au cépage recouvert d’un fin duvet blanchâtre (dont il tire son nom). Titrées Charly-sur-Marne et Venteuil, du nom des deux crus dont elles proviennent, elles livrent deux expressions du cépage : la première décrit un paysage généreux et puissant, la seconde, florale, se fait plus délicate et légère. 50 € (chacune)

  • Roger Coulon Les Hauts Partas (bio)

Installée sur le premier cru de Vrigny (), la maison familiale cultive avec précision ses 115 parcelles de la Montagne de Reims, mais aussi celle qu’ils ont acquise en 2013 à Chouilly, l’un des fleurons de la Côte des Blancs. Des notes d’agrumes et de fruits blancs. Beaucoup de tension et finale saline. 105 €.

  • Bonnaire Le Bateau 2016

Un voyage dans le temps. Baptisé en hommage à l’océan qui recouvrait la Champagne voilà quatre-vingt-dix millions d’années, ce lieu-dit de Cramant, au sol calcaire et salin, donne un blanc de blancs (3 500 bouteilles) à la belle effervescence crémeuse, au fruité pulpé et à l’acidité citronnée. 70 €

  • Denis Salomon Bauchet Thomas 2018

Une lignée de vignerons de Vandières, dans la Vallée de la Marne. Cette cuvée recherchée (717 bouteilles) est issue de la parcelle éponyme plantée de meunier. Elle est vinifiée en fût de 500 litres et tirée liège. Des notes de pomme au four, de fruits exotiques et de caramel. 55 €.

  • Eric Isselée Le Mont Aigu 2015

"Les raisins mordorés du chardonnay sous un soleil de fin d’été semblent encore briller dans sa robe", observe le vigneron de Cramant ("mont de craie"), grand cru de la Côte des Blancs. Cette parcelle, qui se situe dans le village voisin de Chouilly, n’a donné que 1 600 bouteilles dans ce millésime solaire aux notes de pâte de coing et de curry. 42 €.

  • Lejeune-Dirvang Le Clos des Fourches

La terre blanche de cette parcelle, constituée de craie friable, diffuse une grande minéralité dans les vins. A dominante pinot noir, cette cuvée (2 400 bouteilles) se révèle à l’image de son encépagement : une explosion en bouche soutenue sur la longueur par une pointe de chardonnay. 37,40 €.

  • Lallier Les Sous

Désormais entre les mains de Dominique Demarville, emblématique chef de caves de la Champagne, le destin de cette maison s’écrit plus que jamais en lettres d’or. Comme dans les reflets de cette sélection parcellaires de pinot noir d’Aÿ (1,85 hectares, 4 000 bouteilles), un vin riche et structuré, où les notes de raisin sec et amande) composent avec un fruité très suave (zeste d’orange, griotte). 121 €.

  • Hervé Dubois Blanc de Blancs Grand Cru 2017

Dans ce millésime, 8 300 flacons illustrent le savoir-faire de cette exploitation familiale d’Avize. La finesse crayeuse des chardonnays du Mazagran, une parcelle plantée dans les années 1960, s’y exprime pleinement. Notes florales (acacia, chèvrefeuille, tilleul), de réglisse, de poire et de noisette. 26 €.

Clos

  • Le Clos Mandois 2012

Dans le premier cru Pierry, au sud d’Epernay, cette parcelle de 1,5 hectare a été plantée de pinot meunier dans les années 1960. Élaborée par la maison familiale que dans les grands millésimes, cette cuvée (moins de 5 000 bouteilles) est vinifiée dans des demi-muids et reste sur lattes une dizaine d’années dans les caves voutées sous l’église du village. 170 €.

  • Cattier Le Clos du Moulin

A Chigny-les-Roses, au sommet d’une colline de la Montagne de Reims où jadis un moulin trônait, ce vignoble ceint de murs dont l’origine remonte au XVIIIe siècle, court sur 2,2 hectares plantés à parité de chardonnay et de pinot noir. La maison familiale en tire autour de 15 000 bouteilles numérotées, un brut premier cru multi millésimes décliné en blanc et en rosé. 155 €.

  • Le Clos Lanson 2010

Sous le regard des tours de la cathédrale de Reims, le "Haut-Brion" de la Champagne prospère sur un hectare très crayeux planté au-dessus des caves de la maison et cultivé en biodynamie. Un pur chardonnay (4 628 bouteilles et 254 magnums) élevé en partie dans des fûts de chêne de la forêt d’Argonne. Des arômes de citron vert, de pêche blanche et de frangipane, 250 €

  • Pierre Mignon Clos des Graviers 2011

Dans les années 1950, Alex Mignon retourne patiemment le sol de cette parcelle du Breuil, dans la Vallée du Surmelin pour planter de la vigne. Au fil des labours, il extrait des pierres crayeuses avec lesquelles il élève les murets qui enserrent aujourd’hui le clos. Aujourd’hui, son petit-fils Jean-Charles remet ce terroir en valeur à travers un assemblage des trois cépages champenois, présents dans la parcelle. Minéral et gourmand. 150 €.

  • Leclerc-Briant Le Clos des Trois Clochers 2018 (bio)

"Ce parcellaire exprime sa fraîcheur et son caractère distinctif grâce à une empreinte solaire, lui donnant un profil accessible et unique, printanier ou estival", explique Hervé Jestin, chef de caves de la maison sparnacienne. Des trente ares de chardonnay ceints de haies et plantés dans le village de Villers-Allerand, premier cru de la Montagne de Reims, le biodynamiste passionné tire un champagne caressant, tendu, porté par une bulle crémeuse. 155 €.

  • Jean Vesselle Cuvée Le Petit Clos

Bien nommée, cette parcelle située devant l’exploitation familiale, à Bouzy (Montagne de Reims), s’étend sur 8 ares seulement. Le plus petit des clos de la Champagne donne quelque 500 bouteilles par an. Un 100 % pinot noir extra brut, tendu à souhait et aux douces notes de pâtes de fruits et de d’amandes torréfiées. NC.

Cépages oubliés

  • H.Blin Petit Meslier

Les terroirs calcaires et argileux de Vincelles, dans la Vallée de la Marne, conserve la mémoire de ce cépage ancien. Né de la vendange 2020, le vin a vieilli durant quatre années pour mieux offrir une belle effervescencedotée d’une écume plus légère que l’air. Un champagne vif et minéral aux accents d’agrumes frais (yuzu, pamplemousse, citron). 79 €.

  • De Lozey Pinot Blanc La Haute Lemblée 2020

Cépage champenois historique et pourtant relativement rare, le pinot blanc s’exprime à merveille sur les sols argilo-calcaire de la Côte des Bar et plus spécifiquement à Celles-sur-Ource, où se trouvent parmi les parcelles les plus anciennes. Rond et fruité. 65,60 €

  • Moutard Arbane Vieilles Vignes 2014

Cette cuvée (1 370 bouteilles), issue d’une parcelle historique de 10 ares plantée par Lucien Moutard, en 1952, constitue un flacon patrimonial élaboré́ en brut nature et élevé́ en fût bourguignon de 228 litres. 232,50 €.

Monocrus

  • Mailly Grand Cru Les Échansons 2013

"Nos parcelles de vignes présentant les meilleures aptitudes au vieillissement sont soigneusement sélectionnées à travers nos 35 lieux-dits pour composer cette cuvée d’exception", détaille Sébastien Moncuit, le chef de caves de cette coopérative d’excellence. Marqué à l’attaque par les arômes de mandarine et de pomme au four, le vin évolue vers des notes de viennoiseries et de fruits secs. 135 €.

  • JM Labruyère Edition XIII Verzenay 2013

L’expression d’un millésime original au travers de micros-terroirs de l’un des plus fameux grands crus de la Montagne de Reims. Pinot noir – majoritaire – et chardonnay de trois parcelles de mi-coteaux — Champs Saint-Martin, Longues Raies et Sous-Pisse Renard —, se donnent la réplique dans un vin sapide et droit. Flaveurs de fruits secs, de café et de cerise à l’eau de vie soutenues par des notes de noisette grillée et d’épices douces (muscade, curry), le tout twisté par une pointe citronnée. 69 €.

  • Jacquart Aÿ 2018

Véritable mosaïque de craie, de vignes et de savoir-faire vigneron, cette coopérative créée en 1964 consacre 350 hectares à l’élaboration des cuvées de la marque, plutôt centrées sur le chardonnay. Le troisième opus de la collection monovillages met toutefois à l’honneur une sélection de pinot noir du grand cru Aÿ, au fruité étincelant. "C’est notre force ne pas être enfermé dans un carcan, pourvoir agir sans contrainte", se réjouit Joëlle Weiss, œnologue et ambassadrice de la maison. 99 €.

  • Pierre Gimonnet & Fils Cramant Grand Cru 2016

Le dernier millésime d’un mono-cru d’un des villages préférés de cette lignée de vignerons (depuis 1925). La cuvée extra brut rejoint la collection Spécial Club, qui regroupe les interprétations des frères Gimonnet des différents grands crus de la Côte des Blancs dans une année particulière. Un vin racé, tendu et à la texture soyeuse, qui exprime à merveille la minéralité́ de ce magnifique terroir crayeux. 105 €.

  • Edouard Brun Blanc de Noirs Grand Cru

Chaque année, Philippe Delescot, le chef de caves, sélectionne parmi ses meilleures parcelles d’Aÿ dans le millésime pour élaborer un vibrant pur pinot noir, vinifié en fûts de chêne de 205 litres — une signature de cette maison fondée en 1898 par un tonnelier. Toute la quintessence du grand cru s’exprime dans ce vin aux accents de fruits bleus et de rosé séchée. 75 €.

  • Pernet & Pernet L’Ambonnay 2019

Dans ce grand cru du sud de la Montagne de Reims, où le centurion romain Amboniacus aurait planté les premiers ceps de vigne de la région, les raisins blancs ne sont pas légion. D’où l’intérêt de découvrir ce blanc de blancs tiré d’une parcelle unique. Seulement 2 000 bouteilles de ce pur chardonnay permettent d’apprécier le cocktail de poire, de pain grillé et de craie de cette cuvée. 50 €.

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