World News

EN DIRECT. Nouveau gouvernement : François Bayrou attend une réponse des partis sur leur participation

Le Premier ministre François Bayrou a promis, jeudi 19 décembre, de présenter son gouvernement "avant Noël" et a appelé les partis, hors RN et LFI, à dire d’ici à "vendredi à la mi-journée" s’ils étaient disposés à y entrer. François Bayrou tente d’attirer la gauche et s’est dit prêt, lors d’une interview sur France 2 jeudi soir, à "reprendre sans suspendre" l’inflammable réforme des retraites. L’heure tourne pour le locataire de Matignon, qui a dit vouloir un vote sur le budget "en février".

Les infos à retenir :

⇒ Les forces politiques doivent se prononcer sur leur participation au gouvernement

⇒ François Bayrou prêt à des compromis sur la réforme des retraites avec la gauche

⇒ 65 % des Français insatisfaits des débuts du Premier ministre

07h30

Une majorité de Français insatisfaits des premiers pas de Bayrou

Soixante-cinq pour cent des Français jugent que les débuts de François Bayrou en tant que Premier ministre ne sont "pas satisfaisants", contre 34 % qui les trouvent satisfaisants (1 % ne se prononçant pas), selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro publié jeudi soir.

Une proportion identique pense que François Bayrou a eu tort de se rendre lundi à un conseil municipal à Pau, dont il est maire, plutôt qu’à Mayotte, ravagé par un cyclone. Le premier ministre entre à Matignon avec un niveau de popularité assez faible : 42 % de bonnes opinions. En comparaison, Michel Barnier est arrivé à ce poste avec une assise plus confortable : 57 % en septembre.

Les Français ne lui font par non plus confiance pour nommer un gouvernement qui corresponde à leurs attentes (non à 65 %).

07h15

Les partis doivent dire ce vendredi s’ils participeront ou non au nouveau gouvernement

Le Premier ministre s’exprimait sur France 2 quelques heures après une réunion au sommet à Matignon avec les chefs des partis (hors LFI et RN) et des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Aux responsables réunis autour de la table, il a promis une nomination du gouvernement "avant Noël", l’espérant même "dans le week-end". Et demandé à ses interlocuteurs une réponse sur leur participation au gouvernement d’ici vendredi "à la mi-journée", pour clarifier les positions de chacun et notamment des Républicains, qui n’ont toujours pas officialisé leur choix.

En réunion de groupe un peu plus tard, le patron des députés LR Laurent Wauquiez a de fait affirmé que les ministres LR sortants, comme Bruno Retailleau ou Annie Genevard, considéraient que les conditions étaient "plutôt réunies pour continuer". Tout en demandant "un nouvel échange" avec le Premier ministre pour avoir "des éclaircissements", selon son entourage. Gage aux LR de la part de François Bayrou, ce dernier a publiquement dit souhaiter que Bruno Retailleau reste en poste à l’Intérieur.

A gauche en tout cas, le rendez-vous à Matignon n’a pas semblé convaincre, loin de là. "Nous n’avons pas trouvé de raisons de ne pas le censurer". "Il faut vraiment que le Premier ministre, que celles et ceux qui l’entourent, se réveillent", a déclaré le premier secrétaire du PS Olivier Faure. "J’attends encore que François Bayrou endosse le costume de Premier ministre. Mais je me demande s’il va y arriver", a abondé le chef de file des sénateurs écologistes, Guillaume Gontard, les communistes choisissant de leur côté une position "d’opposition résolue".

07h00

François Bayrou prêt à des compromis sur la réforme des retraites

"Une porte ouverte de bonne foi" : sans masquer son intention de rallier une partie de la gauche ou de la pousser à ne pas le censurer, le nouveau Premier ministre a proposé jeudi soir sur France 2 de réfléchir à "une organisation différente" du régime des retraites d’ici au mois de septembre.

Il a dit "croire" qu’existe une alternative à l’âge légal à 64 ans, irritant majeur de la dernière réforme adoptée en 2023, mais "ne croit pas" que cette dernière pourra in fine être purement et simplement abrogée. Tentative de main tendue à l’adresse de la gauche, le locataire de Matignon a aussi promis de ne pas utiliser l’arme du 49.3, "sauf s’il y a blocage absolu sur le budget" pour 2025, actuellement suspendu. Un budget qu’il "espère" faire aboutir "à la mi-février", un délai très ambitieux compte tenu des impératifs parlementaires.

Читайте на 123ru.net