Didier Deschamps, la triste fin
Bien avant de s’épanouir sur le banc de l’équipe de France, Didier Deschamps a fait ses preuves aux commandes de plusieurs clubs importants. L’actuel sélectionneur des Bleus s’est construit lors de ses passages à l’AS Monaco, à la Juventus et à l’Olympique de Marseille.
L’OM fut la dernière expérience en club de Deschamps. Et elle s’est conclu dans la douleur. Rachid Zeroual a raconté sur RMC comment le conflit qui opposait DD à José Anigo a débordé dans l’environnement des supporters. « Oui, j’ai contribué à son départ à contre-cœur. Il m’a mêlé à des histoires de supporters, on l’a accueilli en faisant des banderoles dans le virage pour dire qu’on l’avait connu en tant que joueur et qu’on était les plus heureux du monde de le voir en tant qu’entraîneur. »
« Il est allé dire des conneries à Sarkozy comme quoi j’étais le commanditaire des braquages et carjackings de joueurs »
« Il a voulu faire sauter des gens au sein du club, a continué le patron des South Winners. Il est parti en guerre contre eux et il nous a mêlés à cette guerre, alors qu’on n’avait rien à voir. Entre-temps, j’ai essayé de rattraper le coup en lui demandant pourquoi il nous mêlait à ces histoires avec vous savez qui (José Anigo, NDLR). »
« Il est allé dire des conneries à Sarkozy comme quoi j’étais le commanditaire des braquages et carjackings de joueurs. Qu’est-ce que vous voulez que je lui dise ? Que je l’aime ? On va arrêter ça. Si j’avais commis (sic) ou offensé Deschamps dans sa raison, pourquoi n’a-t-il pas porté plainte ? Ça reste une icône, je n’ai pas dit le contraire. J’aime Deschamps pour ce qu’il est, pour ce qu’il a été à l’OM. En tant que sélectionneur français, j’ai adoré ce qu’il a fait… », a conclu Zeroual.