Monaco/PSG : La Direction de l’arbitrage reconnait « une faute grossière »
Ces dernières heures, la Direction de l'arbitrage est revenue sur la grosse faute du Monégasque Wilfried Singo sur le Parisien Gianluigi Donnarumma. L'instance a reconnu que la non-expulsion du défenseur était une véritable erreur.
Quelques semaines après le choc de la 16e journée opposant l'AS Monaco au PSG (2-4), la Direction de l'arbitrage est revenu sur une action controversée de la rencontre. Lors d'un duel, le défenseur monégasque Wilfried Singo avait mis sa semelle sur le visage du gardien du PSG Gianluigi Donnarumma. Malgré la violence de l'impact, l'arbitre de la rencontre François Letexier n'avait même pas consulté la VAR, et Singo avait ainsi pu continuer le match. En revanche, le portier italien, victime d'un traumatisme facial, avait dû céder sa place à son remplaçant Matvey Safonov.
Après avoir analysé l'incident, la direction de l'arbitrage a jugé que cette décision était une "faute grossière", s'appuyant sur la loi 12 du règlement. Même s'il jouait le ballon, Singo avait mis en danger l'intégrité physique de Donnarumma. L'instance de la FFF estime que l'arbitre de la rencontre aurait dû consulter l'assistance vidéo pour revenir sur sa décision initiale, et expulser le joueur monégasque.
Les explications de la Direction de l'arbitrage
La direction de l'arbitrage explique en détails sa position : « Cette situation est très difficile à juger, entre imprudence, absence d’intentionnalité, manque de considération et mise en danger de l’intégrité physique du gardien de but. À l’analyse des images, l’attaquant joue certes le ballon, mais son action met en danger l’intégrité physique du gardien de but, eu égard à la semelle venant directement impacter le visage de ce dernier. Cette situation relève donc d'une faute grossière au sens de la loi 12. L’intervention de l’assistance vidéo était attendue pour modifier la décision initiale et exclure le joueur fautif. »