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Attentat de Charlie Hebdo : 10 ans après, la classe politique et médiatique entre hommages et règlements de comptes

«La menace est toujours là […] il faut aussi voir le terreau de cette menace qui est l’islamisme […] l’islam politique, cette matrice-là est portée aujourd’hui en France par les Frères musulmans», a déclaré ce 7 janvier au micro de RTL le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau, à l'occasion des dix ans de l’attentat qui a frappé Charlie Hebdo.

«La menace est toujours là […] il faut aussi voir le terreau de cette menace qui est l’islamisme […] l’islam politique, cette matrice là est portée aujourd’hui en France par les Frères musulmans». Interrogé au micro d’Europe 1 sur les 10 ans de l’attentat de Charlie Hebdo, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a évoqué la menace islamiste qui pèserait toujours sur la France. https://x.com/BrunoRetailleau/status/1876540840748745170 Il y a une décennie, les locaux du journal satirique Charlie Hebdo étaient pris d’assaut par deux terroristes islamistes, les frères Kouachi, faisant douze morts et plusieurs blessés. La date anniversaire de cette attaque donne lieu à des commémorations mais aussi à des hommages politiques et médiatiques sur fond de règlement de comptes. Entre constat d’échec et défense de la liberté d’expression A droite, le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a déploré sur son compte X le recul de la liberté d’expression : «cet esprit français cède du terrain parce que nous n’osons pas mener le combat frontal contre une idéologie totalitaire». Le président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale Laurent Wauquiez a lui déclaré sur ce même réseau : «ceux qui aiment la France et les principes qu’elle incarne seront toujours Charlie» et de publier la une du jour de ce journal. https://x.com/laurentwauquiez/status/1876537998176825554 Le président de Reconquête! Éric Zemmour, se montre lui plus offensif en déclarant qu’après les attentats : «la nation fut résolue à vaincre le djihadisme. Mais les politiciens n’ont rien fait de cette détermination. Il est temps d’en changer». Des membres du gouvernement ont également posté des messages à l’image du ministre des Affaires Jean-Noël Barrot ainsi que le président du groupe Renaissance et ancien premier ministre Gabriel Attal. A gauche, le secrétaire général du Parti communiste Fabien Roussel, a posté un message : «10 ans après toujours Charlie» et a donné «rendez-vous» mercredi 8 janvier pour «l’inauguration de l’exposition des caricatures de Charlie Hebo» qui se tiendra dans les locaux du Parti communiste à Paris en présence notamment de la femme de l’ancien président François Hollande, Julie Gayet, mais aussi Natacha Polony qui vient de quitter la direction de l’hebdomadaire Marianne. Peu d’Insoumis s’était prononcé sur le sujet sur leurs réseaux sociaux le 7 janvier au matin. Le député Antoine Léaument a néanmoins déclaré au micro de Sud Radio «Je suis Charlie» et fait valoir «une journée de deuil». https://x.com/ALeaument/status/1876530222830637243 Dans les médias, plusieurs éditorialistes ont aussi évoqué le sujet, à l’image de la chroniqueuse de France Inter Sophia Aram a dénoncé «le silence assourdissant de tous les laïcs qui se taisent et qui attendent de pleurer ceux qui continuent de mourir pour défendre notre liberté de parler» et assimilé l’islamisme à un «totalitarisme». Sur CNews, l’éditorialiste Charlotte d’Ornellas a elle estimé : «on peut être Français sans aimer ces caricatures» et d’affirmer que la caricature et le blasphème ne sont pas «le pilier de notre ADN». https://x.com/CNEWS/status/1876545439140315235 De son côté, le journaliste Raphaël Enthoven a publié un long message en dix points expliquant doctement ce qu’est «être Charlie». Des commémorations ont lieu à Paris et dans plusieurs villes de France toute la journée. D’autres hommages auront également lieu les 8 et 9 janvier, dates marqué par d’autres attentats à Montrouge et dans un super marché casher.

Il y a une décennie, les locaux du journal satirique étaient pris d’assaut par deux terroristes islamistes, les frères Kouachi, faisant douze morts et plusieurs blessés. Une date anniversaire qui a donné lieu à des commémorations et hommages politiques et médiatiques, mais également à quelques règlements de comptes.

Entre constat d’échec et défense de la liberté d’expression

À droite, le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella a déploré sur son compte X le recul de la liberté d’expression, estimant que «cet esprit français cède du terrain parce que nous n’osons pas mener le combat frontal contre une idéologie totalitaire».

«Ceux qui aiment la France et les principes qu’elle incarne seront toujours Charlie», a pour sa part déclaré le président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale Laurent Wauquiez, et de publier la une du jour de cet hebdomadaire.

Le président de Reconquête! Éric Zemmour s'est montré plus offensif en affirmant qu’après les attentats «la nation fut résolue à vaincre le djihadisme. Mais les politiciens n’ont rien fait de cette détermination. Il est temps d’en changer».

Des membres du gouvernement ont également posté des messages à l’image du ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. «Il y a 10 ans, le terrorisme islamiste frappait la France. 10 ans plus tard, nous sommes toujours Charlie», a-t-il posté. «Le terrorisme islamiste, la barbarie fanatique, la haine de ce que nous sommes n’auront jamais raison de nous», a pour sa part déclaré le président du groupe Renaissance, et ancien Premier ministre, Gabriel Attal.

«10 ans après toujours Charlie», a également écrit, à gauche, le secrétaire général du Parti communiste Fabien Roussel, donnant «rendez-vous» le 8 janvier pour «l’inauguration de l’exposition des caricatures de Charlie Hebo» qui se tiendra dans les locaux du Parti communiste à Paris en présence notamment de la femme de l’ancien président François Hollande, Julie Gayet, mais également de la journaliste Natacha Polony qui doit quitter la direction de l’hebdomadaire Marianne.

Peu d’Insoumis s’était prononcés sur le sujet sur leurs réseaux sociaux le 7 janvier au matin. «Je suis Charlie», a néanmoins déclaré au micro de Sud Radio le député LFI de l'Essonne Antoine Léaument, et fait valoir «une journée de deuil».

Dans les médias, plusieurs éditorialistes ont également évoqué le sujet, à l’image de la chroniqueuse de France Inter Sophia Aram qui a dénoncé «le silence assourdissant de tous les laïcs qui se taisent et qui attendent de pleurer ceux qui continuent de mourir pour défendre notre liberté de parler» et assimilé l’islamisme à un «totalitarisme».

Sur CNews, l’éditorialiste Charlotte d’Ornellas a elle estimé: «on peut être Français sans aimer ces caricatures», et d’affirmer que la caricature et le blasphème ne sont pas «le pilier de notre ADN».

De son côté, le journaliste Raphaël Enthoven a publié un long message en dix points expliquant doctement ce qu’est «être Charlie».

Des commémorations ont lieu à Paris et dans plusieurs villes de France toute la journée. D’autres hommages auront également lieu les 8 et 9 janvier, dates marquées par d’autres attentats à Montrouge et dans un supermarché casher.

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