"Je ne monte plus dessus, j'ai eu trop d'accidents", lâche encore transpirante la sexagénaire, qui depuis deux ans préfère remonter à pied la pente vertigineuse sur laquelle elle et son mari cultivent leur thé, plutôt que de faire confiance à leur vieux téléphérique couvert de rouille.
Dans le village de Daginiksu, perché sur une crête surplombant Rize, grande ville du nord-est de la Turquie, des dizaines de téléphériques construits par les habitants relient la route principale aux champs de thé qui s'étalent à perte de vue. Читать дальше...