La phrase est devenue culte. En 1992, James Carville, conseiller du jeune candidat démocrate Bill Clinton, théorise ce qui sera plus bien plus qu’un slogan de campagne : "It’s the economy, stupid". Une formule que l’on pourrait résumer par : "Il n’y a que l’économie qui compte". Alors qu’au printemps 1991, Georges W. Bush est donné largement vainqueur dans les sondages, la récession qui frappe l’économie américaine dans les mois qui suivent et la remontée du chômage seront largement utilisées par le camp adverse pour battre le républicain. Читать дальше...