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L’Opéra de Vichy comble et comblé

La musique adoucit les mœurs et incline aux rassurants « happy ends ». Dimanche, le public connaissait l’heureux dénouement mains n’en a pas moins vibré au scénario divinement chanté de La Mélodie du Bonheur . Que du bonheur donc !

Que celles et ceux qui n’ont pas eu le regard brouillé par quelques larmes furtives lèvent le doigt. Que d’émotions, que de belles émotions venues, dimanche, de la scène de l’Opéra vichyssois.

Deux heures d’un spectacle flamboyant

Pas nécessaire d’avoir un cœur de midinette pour se laisser emmener par cette Mélodie du bonheur venue tout droit d’Amérique pour revisiter un moment bien sombre d’une Europe que nous ne voulons plus revoir.

Deux heures d’un spectacle flamboyant entrecoupé d’une pause nécessaire pour reprendre son souffle avant une envolée finale qui vous laisse pantelant. Un décor somptueux pour chaque scène.

Un orchestre en apparition diaphane derrière un voile en fond de scène tout en résonance de cuivres et de cordes.

Et puis des voix, chaudes et douces. Comme celle de Maria, Blanche Neige bien décidée à vivre son amour, celles des sept enfants de celui qui refuse de se plier à l’envahisseur, celle de ce même baron livrant un « edelweiss » qui vous met le yoyo dans la gorge et puis toutes les autres, dans un casting d’une vingtaine de personnages.

Enfin, les pas de danse, les brouillards qui montent du sol et les flocons qui tombent du ciel. Hollywood sur la scène de l’Opéra !

Le bonheur y revendique sa place, la mélodie ses portées. Maria, le bon augure de l’année qui débute.

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