Marylise Léon et Valérie Drezet-Humez : les femmes à l’honneur
Marylise Léon, Secrétaire générale de la CFDT et Valérie Drezet-Humez, Cheffe de la représentation de la Commission européenne en France sont les invités d'Extra local.
Cette semaine, ce sont deux femmes invitées sur Extralocal : la représentante de la commission européenne en France, Valérie Drezet-Humez, et la nouvelle secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon.
« La spécificité du syndicaliste, c’est qu’il ne choisit ni le patron avec lequel il discute, ni les gouvernements avec lesquels il doit se concerter » déclare Marylise Léon, en réaction à la nomination du nouveau gouvernement. Elle a remplacé Laurent Berger, au mois de juin dernier, à la tête de la CFDT, plus importante organisation syndicale du pays. Une femme, dans un monde d’hommes ? « Le syndicalisme a cette image un peu stéréotypée, mais aujourd’hui, c’est autant une affaire d’hommes que de femmes, avec la possibilité d’accéder à des responsabilités. Avec Sophie Binet (la nouvelle patronne de la CGT, NDLR) on a échangé sur ce que l’on pourrait faire ensemble, notamment sur un sujet qui nous tient à cœur sur la question de l’égalité salariale, avec des initiatives communes début mars » annonce la syndicaliste.
« L’Europe, c’est la vie de tous les jours »
En deuxième partie d’émission, la représentante de la Commission Européenne en France, Valérie Drezet-Humez, se présente comme une fonctionnaire qui est là pour faire du lien. « Dans chaque état membre, on a une représentation de la commission européenne pour faire la courroie de transmission, et faire remonter la réalité du terrain ». Exemple ? Le salaire minimum n’est pas le même en France, ou en Suède. « On s’assure que l’on ne fait pas de politique européenne hors-sol », explique-t-elle. De la communication, mais aussi des finances : « Le plan de relance en France, c’est 40% financés par des fonds européens » rappelle Valérie Drezet-Humez. C’est aussi de l’environnement, avec le Pacte Vert, le Green Deal, signé en 2019, qui planifie la neutralité carbone d’ici 2050.
« Et l’objectif d’avoir 42,5% d’énergie renouvelable » précise-t-elle, avant de conclure son souhait, pour l’année qui commence, avec des élections prévues au mois de juin : « j’aimerais que l’agenda européen soit toujours haut dans les politiques nationales, parce que l’Europe, c’est la vie de tous les jours ! »
Claire Steinlen
Journaliste Le télégramme