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Un Vichyssois condamné pour avoir insulté et menacé de mort des policiers

Un Vichyssois condamné pour avoir insulté et menacé de mort des policiers

Pour fêter ses 40 ans, un Vichyssois a fait la fête durant trois jours. Pour terminer au tribunal judiciaire de Cusset, hier, dans le cadre de la comparution immédiate, pour avoir insulté deux policiers.

Trois jours de fiesta pour fêter ses quarante ans. Trois jours d’alcoolisation qui l’ont conduit, ce mardi 16 janvier, au tribunal judiciaire de Cusset, dans le cadre de la comparution immédiate.

En effet, cet homme, né le 10 janvier 1984, a été interpellé par deux policiers du commissariat, samedi 13 janvier, alors qu’il sonnait aux portes d’habitations de Vichy. Il était totalement ivre et tenait des propos incohérents.

Aucun souvenir

Si l’interpellation s’est passée "sans problème", c’est lorsque le fêtard a été conduit à l’hôpital pour contrôler son état de santé que les choses se sont aggravées. Il s’en est d’abord pris aux infirmières et a renversé les chariots de soins à proximité. Lorsque les deux policiers lui ont demandé de se calmer, ils ont reçu insultes et menaces.

Passés les noms d’oiseaux, le néoquadragénaire a menacé de mort les fonctionnaires et leur famille, lançant par exemple : "Toi, ta femme et tes enfants, je vais vous brûler", "Je vais trouver une kalachnikov et je vais vous buter". Mais de tout cela, le prévenu n’a aucun souvenir. "J’ai arrosé mon anniversaire. J’ai eu des mots blessants, vulgaires. C’est moi et c’est pas moi, je fais pas ça d’habitude. Je m’en veux".

Pour Me Gwendoline Moya, qui défendait les policiers vichyssois, ces insultes sont des "violences psychologiques". Le procureur de la République, Laurent Beard, a requis un an de prison avec maintien en détention pour les faits commis par le Vichyssois. 

"Derrière l’uniforme, il y a des hommes... L'alcool ne justifie rien, l'uniforme ne justifie rien".

Ayant la parole en dernier, le prévenu s’est encore une fois excusé, expliquant qu’il voulait "guérir de l’alcool. C’est mon seul problème à combattre, après je n’aurais plus de problème avec les policiers". Il a été condamné à six mois de prison ferme, un maintien en détention et à régler 600 euros de préjudice moral à chaque policier.

Denis Lorut 

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