Un groupe de naturalistes passionnés
L’Association naturaliste de l’est Cantal souffle sa première bougie. Elle a pour objectif de regrouper des personnes motivées autour de projets collectifs comme le suivi d’animaux et le recensement de plantes rares.
Le groupe, composé d’une trentaine de membres, propose de partager ses actions dans le respect de la faune et de la flore. En général, les actions se réalisent sur l’est Cantal, dans la Margeride, en Planèze ou les gorges de la Truyère, mais les visites peuvent s’étaler au-delà de ces territoires. L’un des premiers rôles est l’observation, la présence et la tâche d’éco-sentinelle. Par exemple, signaler aux services compétents un animal blessé, une pollution, une espèce rare dans le milieu prospecté.
Mutualiser les connaissancesÀ l’origine, les premiers adhérents se sont croisés naturellement lors de leurs escapades. Individuellement, chaque passionné faisait ses recherches de son côté. L’idée d’échanger et de mettre en commun leurs connaissances a contribué à créer une association. Souvent, les recensements concernent des animaux que le simple commun des mortels ne voit pas ou n’identifient pas. Les prospections de deux oiseaux nocturnes, la chouette de Tengmalm et la chevêchette d’Europe, ont favorisé la création de ce petit groupe de passionnés.
Ce premier échange a permis de vivre une véritable aventure et de rencontrer différentes structures professionnelles de l’environnement comme la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et l’Office national des forêts (ONF). Actuellement, la plupart des adhérents sont actifs, bénévoles ou interviennent au sein de structures liées à la nature. Outre la LPO et l’ONF, certains sont actifs au sein du Conservatoire d’espaces naturels (Cen), de l’Office français de la biodiversité (OFB) et même du réseau Loup-Lynx. L’association travaille aussi en partenariat avec des structures comme le PNR Aubrac, le Pays d’art et d’histoire de Saint-Flour ou le réseau Natura 2000.
Les suivis naturalistes se font obligatoirement dans le cadre légal de la réglementation en vigueur, avec soin et discrétion pour ne pas perturber la faune, son milieu et tout l’environnement. Comme l’an dernier, les suivis de la petite chouette de montagne, du hibou Grand-duc, du faucon pèlerin ou encore, pour les mammifères, du chat forestier, devraient continuer.
Côté plantes, l’Anec a pris part à des recensements de stations d’orchidées, de gagées de Bohême et de gentianes pneumonanthes. Lors de ces sorties, les membres ont vu également des papillons, tels l’azuré des cytises et l’aurore.
Des sorties généralistes sont aussi ouvertes aux personnes moins pointues. Ainsi, une animation sur les chants d’oiseaux au jardin de Clémence à Orceyrolles a été organisée. Les idées ne manquent pas, il reste encore plein de projets à venir avec de nouveaux suivis naturalistes, des animations et des expositions photos.
Contact. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Facebook de l’association. Renseignements sur
A noter
Le bureau. Président, Maxime Paran ; vice-président, Hugo Regimbal ; trésorière, Nathalie Verlaet ; secrétaire, Laurent Soulat.