Ancien hôpital, groupe scolaire George-Sand, Creux de l'Enfer... Les grands projets à Thiers en 2024
Quels projets pour Thiers (Puy-de-Dôme) en 2024 ? L’équipe du maire, Stéphane Rodier, est engagée sur plusieurs chantiers, et fait des économies d’énergie l’une de ses priorités.
L’équipe municipale de Thiers est sur tous les fronts. C’est d’ailleurs ce qui lui a plus ou moins été reproché par l’opposition lors des derniers conseils municipaux. Des réticences liées aux finances affaiblies par l’inflation (*). "La situation est anxiogène, reconnaît le maire, Stéphane Rodier. Pour l’année à venir, nous serons donc attentifs à mettre en place un programme d’investissements dans des conditions financières acceptables pour la commune."Pour autant, pas question de revoir les ambitions à la baisse et le dossier des économies d’énergie est placé sur le haut de la pile. La commune a déjà lancé une étude bâtimentaire avec l’Aduhme (**).
"L’idée est de ramener sur moins de bâtiments l’ensemble de nos activités pour réduire les coûts et d’étudier quelle stratégie on peut lancer sur ceux qui restent."
Groupe scolaire George-Sand. Le projet d’une future cité éducative George-Sand s’inscrit dans cette dynamique, avec la volonté de regrouper deux écoles. "À Thiers, nous avons huit groupes scolaires. Le double par rapport à des villes équivalentes comme Cournon ou Riom", appuie-t-il.Un changement sémantique donc, mais surtout d’ambition. Cette future cité éducative devrait abriter, entre autres, la crèche La Dorlotte et un équipement sportif, avec une entrée par la place Antonin-Chastel. La phase de concertation a déjà eu lieu avec l’équipe pédagogique, les élèves, les élus et les parents pour définir les besoins et établir un cahier des charges. Le concours d’architecture devrait donc être lancé d’ici peu pour choisir le projet final.
Ancien hôpital. Parmi les autres dossiers prioritaires, la vente de l’ancien hôpital. Pour rappel, l’investisseur Histoire & Patrimoine a produit une étude de faisabilité technique et financière pour la réalisation de 49 logements de qualité, en intégrant les deux sites du musée de la Coutellerie sur un espace d’environ 861 m². "La partie logement est une opération d’Histoire & Patrimoine calculée à hauteur de 9.115.000 € TTC et la partie musée reste à la charge de la Ville pour un montant de 1.700.000 € TTC", précise le maire. Un nouveau directeur pour le musée a déjà été trouvé et la vente sera officiellement signée le 31 janvier.Vallée des usines. Par l’intermédiaire de la Fondation du patrimoine, un mécène privé de la Fondation Michelin a versé 300.000 € à la municipalité pour une mise hors d’eau et hors d’air du bâtiment des anciennes Forges Mondière qui menace de s’écrouler. "Au total, nous devrions obtenir 80 % de financements sur l’ensemble de l’opération de sauvetage", précise le maire. Il s’agit de l’une des dernières constructions en bois de la vallée des usines, signature des industries papetières et des tanneries. Les travaux devraient débuter au premier trimestre 2024.
À quelques mètres de là, ceux du centre d’art contemporain seront lancés à la fin du mois. Une réunion d’information aura lieu demain, à 18 h 30, pour présenter les différentes phases de la rénovation, en présence de l’architecte. La durée du chantier est estimée à 15 mois pour une ouverture en juin 2025. (Plus d’informations à venir).Défi mode. Les travaux, sur ce bâtiment emblématique du centre-ville, ont démarré, et devraient se poursuivre. "Le permis de construire sera édité d’ici la fin de l’année pour pouvoir engager sa réhabilitation au printemps 2025."Rue Conchette. En fin d’année, la mairie a reçu une bonne nouvelle : l’obtention d’une subvention de 2 millions d’euros par le Fonds européen de développement régional (Feder), qui permettra de lancer les travaux sur la partie haute de la rue Conchette mi-2024.
Du sport. Il est aussi question d’installer un terrain synthétique pour les clubs de football au stade Chastel et d’investir dans un nouveau terrain de basket pour jouer à trois contre trois. Dans l’attente de financement, le calendrier n’est pas encore fixé.
Angèle Broquère