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Trois élèves infirmiers d'Aurillac s'engagent dans un stage humanitaire au Maroc

Trois élèves infirmiers d'Aurillac s'engagent dans un stage humanitaire au Maroc

Laura Giron, Charlène Lafabrie et Théo Grenier, étudiants de troisième année à l’institut de formation en soins infirmiers d’Aurillac, effectueront un stage humanitaire de sept semaines à Ouarzazate. Départ dans un mois.

Un départ vers l’inconnu. « Une aventure », juge même Laura Giron. Charlène Lafabrie, Théo Grenier et elle s’apprêtent à partir en stage humanitaire, à Ouarzazate, au Maroc, dans le cadre de leur troisième et dernière année à l’institut de formation en soins infirmiers d’Aurillac. Un stage de sept semaines, du 12 février au 29 mars. « C’était une idée qu’on avait en commun. On avait tous ce projet personnel », racontent-ils.

Restait à donner vie à celui-ci. « On a eu très peu de temps car on a dû attendre les résultats, en septembre. » Les trois étudiants de 20 ans passent donc par une association, Hopigo, pour trouver une destination où ils pourront être utiles.

« On a eu le choix entre le Bénin, le Maroc et le Cambodge. Le Cambodge, il y avait le problème de la langue. Ensuite, on s’est rendu compte qu’au Bénin, ils avaient le personnel mais qu’ils manquaient de matériel. Au Maroc, c’était plutôt l’inverse », expliquent-ils. Ils ont donc fait le choix de Ouarzazate, là où ils espèrent être les plus utiles. « Là-bas, on sera étudiants-infirmiers, on va suppléer les équipes. Mais, on s’attend à devoir faire un peu de dépassements de fonctions. » Au cours de ces sept semaines, ils évolueront à la fois en clinique et en hôpital.

Du stress

« On a la curiosité de découvrir un nouveau système de santé, assure Théo Grenier. Ça devrait nous faire relativiser sur pas mal de choses. » Les trois étudiants estiment que ce stage devrait beaucoup leur apporter sur leur autonomie et leur capacité à s’adapter. Mais, l’intérêt n’est pas seulement professionnel. L’humain est aussi au cœur du projet : « On a envie de découvrir un autre système pour avoir cette ouverture d’esprit », confie Charlène Lafabrie. Ils devraient d’ailleurs également rendre visite à une école locale pour compléter leur expérience.À un peu moins d’un mois du départ, c’est « l’excitation » qui domine, même si Théo Grenier et Charlène Lafabrie reconnaissent avoir un peu « de stress » ou « d’appréhension » au moment de se lancer dans l’inconnu. Mais, pour l’heure, leurs esprits se concentrent ailleurs : sur les partielles qui ont lieu actuellement et le mémoire à avancer. « En quatre mois, c’était compliqué de monter le projet », avouent-ils. D’autant qu’il a aussi fallu le financer. Pour trouver l’argent nécessaire, ils ont multiplié les actions : vente de vin chez un caviste clermontois, tickets de tombola, l’emballage de cadeaux à Noël, une cagnotte en ligne et des boîtes de dons dans les commerces d’Aurillac. Mathieu Brosseau

Financement. La cagnotte en ligne est à retrouver sur leurs réseaux sociaux : humanitaire – au – maroc sur Instagram et Humanitaire au Maroc sur Facebook. 

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