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Quinze ans après, un suspect placé en garde à vue dans l'affaire Caroline Marcel, tuée et violée sur les bords du Loiret

Quinze ans après, un suspect placé en garde à vue dans l'affaire Caroline Marcel, tuée et violée sur les bords du Loiret

Selon nos informations, un suspect a été placé en garde à vue, en début de semaine, dans l'affaire Caroline Marcel, un dossier qui reste à l'état de "cold case" depuis le 23 juin 2008. L'affaire a été transmise en 2022 au pôle cold case de Nanterre.

Le dossier est resté près de quinze ans dans les tiroirs de la police judiciaire (PJ) d'Orléans, avant d'être transmis en juin 2022 au pôle cold-case de Nanterre.

Quinze ans après la découverte du corps de Caroline Marcel, le matin du 23 juin 2008, tuée et violée la veille au soir pendant son footing sur les bords du Loiret, à Olivet, un suspect a été interpellé et placé en garde à vue, selon des informations de La République du Centre.

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Des résultats ADN

Un homme qui, jusqu'à présent, ne faisait pas partie du faisceau des principaux suspects flairés par les enquêteurs, a été placé en garde à vue mardi 16 janvier au soir, à Toulouse. 

Selon nos informations, il ne vivrait pas dans le Loiret mais serait aujourd'hui domicilié dans l'Ariège. Son interpellation ferait suite à de récentes analyses ADN versées au dossier, qui permettraient d'attester de sa présence au contact de Caroline Marcel, dans un temps rapproché de sa mort. A ce stade, l'homme nierait toute implication dans les faits.

Transmis au pôle cold case

Malgré d'importantes investigations menées depuis 2008 par les enquêteurs de la PJ d'Orléans, l'enquête n'avait jusqu'à présent jamais connu d'avancées significatives. Caroline Marcel, 45 ans, avait quitté son domicile le soir du 22 juin 2008, à Olivet, pour aller courir sur les bords du Loiret. Son corps avait été découvert le lendemain, au matin du 23 juin, à moitié immergé dans le Loiret, près du sentier piétonnier de la Mothe Saint-Avit, à Olivet.

Les relevés ADN effectués sur le corps de la victime et sur les lieux n'avaient jusqu'à alors jamais permis de faire apparaître un suspect. Le dossier avait été transmis en juin 2022 au pôle d'instruction spécialisé dans les affaires criminelles non résolues, à Nanterre. C'est la juge d’instruction Nathalie Turquey qui a repris les investigations.

Sarah Bourletias

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