La Ville de Paslières tournée vers l'avenir : "La commune a du potentiel, mais il faut que l’on exploite ses atouts"

Les premières mesures de cette nouvelle année concerneront la sécurité routière à Paslières (Puy-de-Dôme). Pour autant, l’équipe municipale ne perd de vue son premier objectif : attirer de nouveaux habitants.

La commune est passée juste en dessous de la barre des 1.500 habitants suite au dernier recensement qui a eu lieu l’année dernière. Une nouvelle désagréable pour l’équipe municipale qui fait de l’attractivité de Paslières l’une des priorités du mandat. "La commune a du potentiel, mais il faut que l’on exploite ses atouts", reconnaît le maire, Patrick Sauzedde.

Développer l’offre commerciale

Pour cela, les élus remettent sur la table le projet de développer l’offre commerciale. Après quelques pistes qui sont toutes tombées à l’eau, ils repartent de zéro, et cherchent un prestataire pour exploiter un futur local construit par la mairie sur un terrain qu’elle a acquis à côté de la statue de la commune, le long de la route départementale. "À Paslières, on est coincé entre Thiers et Puy-Guillaume, mais nous ne sommes pas une toute petite commune pour autant : il y a de la demande", assure l’édile.

Dans le bourg, le dernier commerce, la boulangerie, a arrêté son activité il y a huit ans, faute de repreneur. Depuis, plus rien. L’objectif est de mettre en place une épicerie-commerce de proximité, "qui ferait aussi dépôt de pain". "On sait que ce projet peut prendre du temps. Il faut déjà trouver un prestataire et des subventions avant de construire le local, mais on espère qu’il soit abouti avant la fin du mandat", reprend Patrick Sauzedde.

Proposer une meilleure offre locative

Dans la même veine, la municipalité souhaite aussi développer son offre locative. Le constat est le suivant : l’école est un bel outil qui accueillait à l’époque jusqu’à 200 élèves. Aujourd’hui, seulement 115 enfants sont scolarisés. "Une situation liée à une faible offre locative sur la commune", selon le maire.L’objectif est donc de pouvoir accueillir des jeunes familles dans le voisinage proche de l’école. "On a donc commencé à repérer des terrains que l’on pourrait acquérir pour construire entre quatre et huit logements."

Angèle Broquère