Arlanc parachèvera son Espace santé avec des places de parking et un espace vert paysager

À côté du chantier près de l’Espace santé, Arlanc va en mener d’autres en 2024 comme l’élargissement de la route très passante qui longe le cimetière.

À la place d’un terrain en friche après la démolition d’un garage, naîtra bientôt un espace paysager dédié aux piétons, avec des bancs et des arbres, et autour, des places de stationnement. C’est le projet le plus important qui sera mené à Arlanc en 2024, entre l’Espace santé et la rue du Dr Sabaterie. Un aménagement qui ajoutera une vingtaine de places de parking à la dizaine existantes.

Ces places serviront aux patients, bien sûr, mais aussi aux usagers de la bibliothèque ou de l’espace France Services. Coût de l’opération : 252.000 €, financée avec l’aide de la Région (90.000 €) et de l’État (86.000 €, via la DETR). "Les travaux devraient être terminés fin 2024", espère le maire, Jean Savinel.L'espace santé d'Arlanc.

Élargissement de voie

Autre projet que la municipalité prépare depuis plusieurs années : l’élargissement de la route située entre le cimetière et le magasin Bati Brico. "Une opération de sécurité", souligne Jacques Pouget, nouveau secrétaire général. "C’est un accès à la zone industrielle et à la déchetterie, il y passe un certain nombre de camions", développe le maire.

En démolissant le mur existant, pour le reconstruire plus loin, ce qui permettra d’élargir de près de 2 m la chaussée sur 120 m de long, les croisements entre les poids lourds et avec la route de Beurières seront plus sereins. La commune enfouit, par la même occasion, les réseaux électriques et de télécommunication. Un budget de 150.000 € est consacré à ces travaux, qui recevront une aide du Conseil départemental (FIC) à hauteur de 40 %. Début du chantier prévu en février.

136.000 € pour l’entretien de la voirie

En raison de cet investissement, la commune d’Arlanc va réduire cette année l’enveloppe qu’elle voue tous les ans à l’entretien de ses 123 km de voirie. 136.000 € seront tout de même dépensés pour la réfection de la route entre Vivic et Collanges et pour celle entre Chassaignes Hautes et la départementale.

L’éclairage public passe à la LED

Afin de réaliser des économies d’énergie, la Ville d’Arlanc passe à la LED pour son éclairage public. Une première tranche de travaux, terminée en fin d’année, a concerné l’entrée nord et la route de Beurières, pour un montant de 126.000 €. La deuxième tranche, prévue en 2024, concernera la partie sud et les villages, pour un coût équivalent. Des travaux qui bénéficient d’environ 50 % de subventions.

Mise en séparatif

Comme tous les ans, la commune continuera en 2024 d’améliorer ses réseaux d’assainissement et d’eau potable. Un programme de séparation des eaux pluviales et usées sera mené sur deux secteurs : l’impasse des Gentianes et le long de la voie ferrée. Le montant, 426.000 €, est subventionné par l’Agence de l’eau (60 %) et le Conseil départemental (20 %). Les travaux auront lieu au 2e semestre.

Préserver l’eau potable

Concernant l’eau potable, il a préalablement fallu poser des systèmes particuliers pour localiser les fuites. Désormais, un diagnostic est en cours, qui définira ensuite les travaux et les priorités.

On avait un rendement qui n’était pas très bon, rappelle le maire. Il faut qu’on essaye de l’améliorer. On a déjà colmaté des fuites importantes en 2023, notamment sous la rivière.

Ces travaux interviennent dans un contexte de répétition de périodes de sécheresse.

Pêle-mêle

La municipalité a acheté une parcelle de 2,5 hectares sur la zone d’activité Pré-Monsieur, pour pouvoir accueillir des entreprises.

L’État a validé le projet d’une nouvelle gendarmerie, qui comportera aussi cinq pavillons pour les familles des militaires.C'est à cet emplacement que doit être construite la future gendarmerie d'Arlanc.

Les élus réfléchissent à un nouveau local pour les services techniques et aimeraient mettre en valeur l’église Saint-Pierre en la rendant plus visible depuis la route. Pour cela, la commune a acquis une bâtisse en mauvais état. Sa démolition doit d’abord être acceptée par l’Architecte des bâtiments de France.

Alice Chevrier