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Condamné pour des braquages de commerces dans le Puy-de-Dôme

Condamné pour des braquages de commerces dans le Puy-de-Dôme

Un Puydômois de 40 ans a été condamné à un an de prison avec sursis probatoire pour une série de braquages qui ciblaient des commerçants de Gerzat.

Le 8 décembre dernier, fin de matinée. Un homme dont le visage est dissimulé par un masque chirurgical pénètre dans un cabinet de pédicure-podologie de Gerzat. Il brandit un couteau équipé d’une lame mesurant une "vingtaine de centimètres" et exige la caisse. Il repart avec une centaine d’euros.

Le même jour, en fin d’après-midi, il entre dans un salon de coiffure du même secteur et menace la gérante avec son couteau. Il s’enfuit avec 40 euros. Alertée, la police, munie du signalement du suspect, l’interpelle aux abords de son domicile, toujours à Gerzat. En possession de trois pochons de cocaïne, il est également positif aux stupéfiants.

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Depuis une quinzaine de jours, les commerçants locaux étaient sur le qui-vive. Plusieurs d’entre eux avaient été confrontés à des situations similaires. D’abord placé en garde à vue, le prévenu, âgé de 40 ans, avait été laissé libre par les enquêteurs qui souhaitaient pousser leurs investigations.

À la barre du tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, le Puydômois balaie les chefs de poursuites d’un revers de main : "C’est pas moi qui ai commis les faits. Je comprends que les parties civiles m’en veuillent mais c’est pas moi. Je peux pas courir, je prends un lourd traitement, c’est tout ce que je peux vous dire." Il reconnaît en revanche consommer de la drogue. Il prend d’ailleurs un traitement de substitution.

"Y’a pas que moi qui porte ces baskets…"

Revenant aux braquages, le président Stéphane Descorsiers pointe du doigt les coïncidences relevées par les victimes et les témoins, notamment sa tenue vestimentaire, retrouvée chez lui. "Y’a pas que moi qui porte ces baskets…", rétorque le quadragénaire.

"On n’est pas sur des coïncidences mais sur des certitudes dans ce dossier", oppose Me Manuel Barbosa, partie civile. En face, pour la défense, Me Jean-Francois Canis fustige une enquête « pas approfondie ». Son client est néanmoins condamné à un an de prison avec sursis probatoire. 

Julien Moreau

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