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"C'est elle qui m'a frappé" : un Clermontois condamné à Montluçon pour des violences sur sa compagne

Un jeune Clermontois a été condamné à six mois de prison, ce lundi 22 janvier, par le tribunal de Montluçon (Allier). Il était jugé pour des violences sur sa compagne, résidente du Cada.

Le 18 janvier, la gendarmerie est appelée au centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) de Montmarault (Allier), pour une "tentative d’intrusion". Sur place, l’intrus se révèle être le compagnon d’une résidente, passablement éméché et virulent. Ce lundi 22 janvier, le tribunal de Montluçon l’a condamné à six mois de prison pour violence sur sa conjointe et outrage envers la cheffe de service du Cada.

Violence et outrage

Le jeune Clermontois de 21 ans reconnaît sans souci avoir été "insultant et menaçant" avec les assistants sociaux présents ce soir-là. Mais durant toute l’audience, il nie avoir été violent avec sa copine. Les dépositions des deux protagonistes se contredisent.

La victime, absente au tribunal, indique avoir voulu quitter son compagnon, qu’elle soupçonnait d’avoir replongé dans l’alcool. Ce dernier serait alors venu au Cada et serait devenu violent devant son refus de le laisser entrer dans l’appartement. Une version constante "au cours de ses cinq auditions", précise le parquet, et "corroborée par les constatations médicales", qui font état de contusions aux cervicales et au bras de la jeune femme.

Le prévenu conteste. "Elle ne m’a jamais dit qu’elle voulait rompre. Je suis venu pour lui faire une surprise et je ne comprenais pas pourquoi elle me parlait aussi mal. Ensuite, c’est elle qui m’a frappé."

Des témoignages flous

Selon l’avocate de la défense, rien dans les dépositions des voisins témoins ne permet de contrer le récit de son client.

Mais le jeune homme, dont le casier judiciaire porte six mentions, dont quatre pour violences, ne convainc pas la justice.

Sa peine sera aménagée sous forme de bracelet électronique. Elle se veut en adéquation avec son suivi médical, entamé à la suite d’une précédente condamnation. Il souffre en effet de déficit de l’attention et de dépression chronique, et est suivi, notamment, par un psychiatre et le juge d’application des peines.

Enfin, il a interdiction d’entrer en contact avec la victime durant deux ans.

Delphine Simonneau

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